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A la veille du verdict de la Cour d’appel : Des activistes africains appellent à la libération de Foly SATCHIVI


A quelques heures du verdict ce jeudi 12 septembre 2019 de l’appel interjeté par Foly SATCHIVI devant la cour d’appel de Lomé, près d’une trentaine de mouvements et leaders d’opinion africains ont lancé un appel aux juges de la deuxième chambre du Togo en vue de la libération de l’activiste togolais.

« Nous appelons, de vives voix les juges de la cour d’appel à se départir des pressions et consignes extérieures pour n’écouter que cette voix intérieure qui leur parle et leur demande de redonner à Foly SATCHIVI ce qu’on lui a arbitrairement arraché depuis treize (13) mois », est l’appel pathétique lancé par ces sommités parmi lesquels se trouvent des personnalités bien connues sur le continent à l’instar Claudy Siar,  Tiken Jah FAKOLY, SMOCKEY,  Didier AWADI.

Ces leaders et mouvements africains qui ne sont pas à leur premier appel en faveur du jeune activiste togolais, croient savoir que Foly SATCHIVI est victime d’une cabale politique montée de toute pièce, dans la seule intention de le museler, de le réduire au silence, de décourager et d’intimider tous les jeunes qui, comme lui, ont encore le courage de dénoncer l’injustice et les dérives autocratiques du régime de Faure GNASSINGBE. C’est pourquoi, ils demandent aux juges de la Cour d’appel de Lomé de le libérer ce jeudi pour disent-ils, ne pas rendre  service seulement au Premier porte-parole du Mouvement « En aucun cas »,  mais également au peuple Togolais tout entier, au nom duquel la décision sera rendue et à la communauté mondiale des démocrates et des défenseurs des droits humains dont les projecteurs sont déjà braqués sur le Palais de Justice d’Agoè-Cacaveli.

« Libérer Foly SATCHIVI, c’est mettre fin à sa détention arbitraire et réparer une injustice qui nuit gravement à l’image du Togo et à la crédibilité de ses institutions judiciaires », écrivent-ils. Toutefois, reconnaissent-ils, que la mission des juges est « délicate et historique, cela exige donc d’eux beaucoup de courage et d’élévation » pour affirmer l’indépendance, la neutralité et le caractère impartial de leurs décisions.

Notons que l’ancien président de la Ligue togolaise des droits de l’étudiant (LTDE) avait été condamné en première instance sur trois chefs d’accusation à savoir « rébellion et résistance à l’agent de la force publique, trouble aggravé à l’ordre publique et apologie de crime et de délit » à trente-six (36) mois d’emprisonnement dont douze (12) de sursis. 

A chaque fois qu’il comparait, en première instance tout comme en appel, les alentour du tribunal, sont bouclés par un fort détachement de la gendarmerie. Dès fois c’est dans un char blindé qu’il est amené à l’audience.

Francine DZIDULA

E-Mail : togoscoop@gmail.com

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