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Accueil POLITIQUE

Agbéyomé KODJO nomme Koffi NADJOMBE un Premier Ministre

Par La Rédaction
3 mars 2020
dans POLITIQUE
Temps de lecture:13min de lecture
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Quelques heures avant la validation par la Cour constitutionnelle des résultats proclamés par la CENI, Agbeyome Kodjo, président auto-proclamé, nomme un Premier Ministre en la personne d’un ancien militant des droits de l’homme et aujourd’hui enseignant de philosophie au Canada.

La nouvelle est tombée tard hier dans la soirée du 2 mars. Agbeyome Kodjo a pris un décret de nomination d’un premier ministre en la personne de Antoine Koffi Nadjombé. Le décret 00 est fait sur un papier en-tête et porte les armoiries de la République du Togo.

« Vu l’article 66 de la Constitution du 14 octobre 1992 ; Vu les résultats réels de l’élection présidentielle du 22 février 2020 décrète :

Article 1 : Monsieur Antoine Koffi Nadjombé, Professeur de philosophie et enseignant titulaire est nommé Premier ministre, chef du gouvernement.

Article 2 : Le présent décret sera publié partout où besoin sera », selon les termes du communiqué signé par le président autoproclamé. 

Le nouveau premier ministre, la cinquantaine, est enseignant de philosophie dans une université au Canada. Malgré son exil forcé au Canada, il est connu au Togo comme un ancien activiste des droits de l’homme. Enseignant au Collège protestant de Lomé et  président d’Amnesty International Togo, il fut arrêté en 1999 pour son inculpation présumée dans la publication d’un rapport sur les allégations de violations massives des droits de l’homme au Togo. Le pouvoir du général Gnassingbe était accusé par Amnesty International et la FIDH d’avoir, dans le sillage de la présidentielle de juin 1998, arrêté puis procédé à des exécutions extrajudiciaires de dizaines de personnes et de les avoir ensuite larguées au large des côtes du Bénin. 

Le Premier ministre est un natif de Bassar, une région du Nord d’où sont issus de nombreux officiers de l’armée. Sa nomination n’est pas gratuite,  elle obéit à des questions d’ordre géostratégique sur le plan national. Elle pourrait déglinguer le narratif ethnocentrique du pouvoir et l’image d’un Nord opposé au Sud qu’il présente à travers les résultats de la CENI.

Mais en même temps, elle va suppléer au déficit de ressources humaines dans l’entourage d’un candidat quelque peu marginal dans l’opinion et qui n’a reçu les suffrages de ses concitoyens que grâce au choix et à l’onction du prélat émérite, Mgr Fanoko Philipe Kpodzro.

Cacique de l’ancien parti unique RPT passé à l’opposition, dirigeant d’un parti politique extrêmement marginal, la candidature d’Agbeyome Kodjo a suscité et suscite toujours controverses. D’ailleurs, le président du MPDD est plutôt le choix de l’archevêque émérite Mgr Kpodzro, qui est allé le chercher pour des raisons  qui n’ont  certes pas fait encore leurs preuves, mais qui  satisfont le besoin de nouveauté dans le paysage de l’opposition pour détrôner le régime militaro-civil. Sa candidature fait pièce alors à celle de Jean-Pierre Fabre de l’ANC- parti de loin le plus populaire- mais qui donnait l’image d’un has-been, celle d’un Faure Gnassingbe de l’opposition.

Bonne stratégie ou coup de poker menteur

Malgré ce lourd handicap et la composition d’une équipe guère convaincante – on dit un marginal entouré de marginaux-, et de nombreux couacs dans la communication,  Agbeyome Kodjo est arrivé à dicter le tempo à un régime qui croyait avoir la mainmise sur le calendrier politique.

Primo, En s’auto-proclamant vainqueur de la présidentielle, aidé beaucoup certes par la communication de l’ANC qui a reconnu la défaite de Jean-Pierre Fabre, Agbeyome Kodjo a pris de vitesse le pouvoir obligé de pousser la Commission électorale à proclamer dans la précipitation, 24 heures plus tôt, des résultats inédits. L’invraisemblance des chiffres, ajoutée à des vidéos de la fraude et à une campagne de sape des activistes sur les réseaux, a fini par jeter du discrédit sur une proclamation institutionnelle. 

Secundo, en nommant un premier ministre en dépit de son recours devant la Cour Constitutionnelle, Agbeyome Kodjo rejette par anticipation la validation de la Cour constitutionnelle. De bonne guerre, puisque l’ancien Premier Ministre d’Eyadema n’avait plus vraiment le choix. Le pouvoir a passé outre sa demande de recomptage des voix bureau de vote par bureau de vote, ainsi que les insistances de l’Ambassade des Etats-Unis au Togo et de l’Eglise catholique quant à la vérité des urnes. 

 De but en blanc, il entend installer le pays dans une crise post-électorale dont l’issue pourrait être incertaine. Un pari toutefois très risqué, car il peut faire long feu. Si aucun pays  et les chancelleries occidentales accréditées à Lomé ne reconnaissent son premier ministre et son gouvernement, il serait dans la panade et c’est  Faure Gnassingbe qui serait légitime dans ce cas.

Mais Agbeyome Kodjo est face à un mur et n’a plus vraiment le choix.  Il joue alors son va-tout. Il lui reste alors à annoncer des mesures fortes. La première des choses serait le choix de personnalités fortes Kabyè dans son gouvernement, à l’instar de Pascal Bodjona, ancien baron du régime, ou de François Akila-Esso Boko, ancien ministre d’Eyadema auréolé  pour son opposition à Faure Gnassingbe et aux massacres de 2005. Il pourrait également lancer un appel aux masses pour la désobéissance civile et à l’opposition à un quatrième mandat. 

Last but not the least, la plus forte mesure serait un projet politique portant sur les mesures devant favoriser le départ des actuels dirigeants et une solution pragmatique pour les forces armées togolaises. Sans oublier la mesure portant sur la libération des prisonniers politiques, notamment Kpatcha Gnassingbe et la politique à mener quant aux intérêts des puissances étrangères dominantes au Togo.

On a toujours reproché à l’opposition d’être dans la réaction, le moment est fort arrivé d’être dans la proposition et de constituer une véritable force d’alternance crédible.

Source : Le temps

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Faut-il rapatrier la dépouille mortelle du président sylvanus olympio au Togo ?Sylvanus Olympio, né le 6 septembre 1902 à Kpando et assassiné le 13 janvier 1963 à Lomé, est un homme politique togolais, premier président de la République togolaise du 15 avril 1961 au 13 janvier 1963, date de son assassinat devant l'ambassade américaine de Lomé lors du coup d'État de 1963 fomenté par Gnassingbé Eyadema et inhumé au Bénin.

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