C’est la suite de l’épisode de Wagen (ville allemande qui a accueilli la sélection togolaise) Eperviers, l’équipe nationale de football, qualifiés pour la première coupe du monde de leur histoire ont plus brillé dans les rubriques de faits divers en raison de diverses réclamations des joueurs du paiement de leur prime de qualification. Pour sauver la situation, la FIFA a dû débloquer des fonds pour calmer les joueurs qui menaçaient de boycotter la compétition.
Sorti de la compétition au premier tour, de retour au pays, quatre membres du bureau exécutif de la Fédération togolaise de football (FTF) démissionnent le 14 juillet 2006 de leur poste. Il s’agit de Winny Dogbatsè, Kodjo Amegnran, Assogbavi Komla Espoir et Tino Adjeté. Les démissionnaires dénoncent l’opacité dans la gestion des fonds alloués à la FTF par le président Rock Gnassingbé et la chronique des Eperviers au mondial allemand.
Fragilisé par ces départs, le président de la FTF sera contraint à organiser le 9 septembre 2007 le 13ème congrès extraordinaire électif de la FTF.
Au cours de ce congrès le président sortant Rock Gnassingbé est mis en minorité.
C’est l’homme d’affaire Tata Avlessi Adaglo dit de Mass qui sera élu au poste de président de la FTF. Il a pour vice-président : Gabriel Améyi, 2ème vice-président : Boukpessi Essoyaba, secrétaire général :Assogbavi Espoir, secrétaire général adjoint : Amavi Patatou, trésorier général : Adjeté Tino, trésorier général adjoint : Affo Korke Gnozikobie alors que Teou Claudia, Kinenon Zephyrin, Kodjo Amegnran sont élus au poste de conseillers.
Ce groupe hétéroclite ne résistera pas aux dissensions internes et aux coups bas qui ont conduit finalement à la suspension du président Avlessi. Accusé de tentative de corruption d’arbitre lors de la rencontre Togo-Tunisie comptant pour le compte de la CAN cadette qui se jouait au Togo, le président de la FTF sera sanctionné par la CAF « à 8 ans de suspension avec interdiction à vie de stade et de toute activité liée au football ».
Clamant son innocence, M. Avlessi mène une saga judiciaire qui, en mars 2008, le blanchit. Honneur sauvé mais dépité et déçu, l’homme quitte définitivement le milieu du football pour se consacrer à ses activités.
…Parce qu’un peuple sans histoire est un monde sans âme.
Albert AGBEKO
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