Le 1er mai 1993, Pierre Bérégovoy, ancien Premier ministre de France se suicide.
La France est en état de choc. Le Premier ministre Pierre Bérégovoy se donne la mort à la suite de la déroute du parti socialiste. Nommé par le président François Mitterrand pour remonter la pente du parti socialiste en chute de popularité, Pierre Bérégovoy est confronté au chômage qui augmente. Accusé par le Canard enchaîné d’avoir bénéficié d’un prêt sans intérêt, en chute dans les sondages et enfoncé par les législatives de mars 1993 qui ont vu la victoire écrasante de la droite qui a contraint le président Mitterand à la cohabitation avec la nomination d’Edouard Balladur au poste de Premier ministre, Pierre Bérégovoy s’estime être responsable de la déroute de son parti.
Un mois après avoir quitté Matignon, Pierre Bérégovoy est au bord de la dépression. Il confie à ses proches son envie de disparaitre.
Le 1er mai 1993, fête du travail, l’ancien premier ministre se fait conduit à l’écart de la ville de Nevers (Nièvre). Il demande à son chauffeur de se mettre à l’écart après avoir subtilisé un pistolet à son garde du corps. Autour de 18h, il se tire une balle dans la tête.
Gravement blessé, il succombera au cours de son transfèrement sur Paris. L’enquête conclut à un suicide. Au cours de sa cérémonie d’enterrement il reçoit les hommages de la gauche et d’une partie de la droite.
Parce qu’un peuple sans histoire est un monde sans âme…
Albert AGBEKO
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Comment il a pu subtiliser l’arme à son garde corps ?
Sans que celui-ci ne reagisse