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BOITE A DEJEUNER

EDUCATION : LES 2 UNIVERSITES PUBLIQUES PARALYSEES PAR UNE GREVE A PARTIR DU 10 AVRIL


Alors  que très souvent ce sont les étudiants qui perturbent les activités académiques pour raison de grève sur les campus publics du Togo, cette fois-ci c’est l’inverse. On devra compter avec le personnel et les enseignants des deux universités publiques du pays qui ont déposé un préavis de grève de 72h.

A la suite d’une assemblée générale tenue respectivement les 26 mars pour l’Université de Lomé et 28 mars pour l’Université de Kara,  le personnel administratif, technique et de service des deux universités ont déposé un préavis de grève de 72 h sur le bureau des présidents des deux universités. Ce préavis court du 10 au 12  avril prochain.

Les revendications tournent essentiellement autour de trois points à savoir : le statut pour le personnel administratif,  technique et service (PATS) des deux universités, l’allocation d’une prime forfaitaire à chaque agent et la prime de logement.

Pour les syndicats du secteur, ces revendications ne datent pas d’aujourd’hui. En effet, selon les syndicats depuis 2012, année au cours de laquelle de nombreuses rencontres  infructueuses avaient eu lieu avec les autorités universitaires et ministérielles. En 2013, le Conseil présidentiel avait recommandé que le premier semestre 2014 soit consacré à la rédaction du statut pour les PATS, statut qui sera annexé à celui des Universités publiques du Togo et qui devrait prendre effet en 2015. D’autres rencontres de relance ont eu lieu avec les ministres de tutelle. Vu que ces récurrentes revendications n’ont pas trouvé de solution, le personnel administratif, technique et service des deux universités a décidé d’entrer en grève de 72h reconductible sans préavis jusqu’à satisfaction totale de ses revendications.

Il n’y aura pas de service minimum ni de réquisition, précisent les grévistes.

Notons que les enseignants chercheurs avaient aussi déposé un préavis de grève à partir du 1er avril prochain. Ils réclament l’élection des doyens des facultés et directeurs des écoles par tous les enseignants sur le principe « un enseignent une voix » ; le reliquat de l’accord du novembre 2011, à savoir 15% sur le salaire de base et 25% sur les indemnités et  l’intégration systématique dans la fonction publique des enseignants inscrits sur la liste d’aptitude du CAMES.

Côté étudiants, pour le moment l’atmosphère est au calme.

So/10/03/19

Clarisse AFANOU

scoopinfotg@gmail.com

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