Après avoir réalisé son étude portant sur les modalités d’utilisation et l’intérêt d’un cadre collectif supranational optionnel dans le cadre des projets solaires au Benin, Burkina Faso, Gabon, Mali, Niger et au Togo, le cabinet EY regroupe les acteurs du développement pour échanger. Cet atelier s’est déroulé ce mardi 03 Septembre à Lomé et a pour objectif de définir les outils favorables à l’exécution des projets solaire en Afrique.
Même s’il est reconnu de tous comme étant la source de production la moins chère, les projets solaires peinent à voir le jour en Afrique subsaharienne. Face aux défis climatiques qui s’imposent à l’humanité, il était urgent d’adopter des solutions écologiques afin de lutter efficacement contre le problème de réchauffement climatique.
Ainsi, ces 6 pays de l’Afrique subsaharienne s’allient pour déployer de vastes projets solaires. Etaient présent à cet atelier, une représentation du ministère des mines et de l’énergie, la CEET, la CEEB, les banques de développement, les bailleurs de fonds, des ONG et entreprises.
Cette étude de la société EY répond à des questions bien précises, notamment la question de la pertinence et de l’intérêt d’un cadre supranational des projets solaires, sa faisabilité, et la définition des modalités de sa mise en œuvre.
Ousmane Diawara, conseiller financier de la société EY
Pour Ousmane Diawara, conseiller financier de la société EY: ”l’énergie solaire est très compétitive et les derniers appels internationaux y compris sur le continent le démontrent. C’est aujourd’hui une des sources d’énergie les moins chères comparée à l’énergie thermique à base du pétrole. Il y’a donc un intérêt écologique et une urgence climatique. Cela reste un véritable enjeu pour les Africains que d’être en mesure de développer le potentiel solaire qui s’offre dans leurs pays. Le but de cet atelier est de déterminer un cadre supranational qui va faciliter la mise en œuvre de ce projet solaire“.
Bolidja TIEM, DG Electrification rurale et des énergies renouvelables
Au Togo, deux programmes de production d’électricité à base d’énergies renouvelables sont en cours d’implémentation à savoir le programme solaire avec une capacité d’au moins 90MW à installer dans les 5 ans à venir, et le programme hydro avec 3 sites de puissance cumulée de 180MW à aménager d’ici 2025. “Il est important que le Togo tire tous les avantages de cette union avec ces 5 autres pays pilotes” propos de Bolidja TIEM, directeur général de l’agence nationale de l’électrification rurale et des énergies renouvelables.
Même si le gouvernement s’est engagé, depuis juin 2018, dans une transition énergétique avec une stratégie d’électrification, le Togo a un taux d’électrification de 12% avec une énergie qui coûte très chère.
Eric KPELLY
E-Mail : togoscoop@gmail.com