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Fébrilité au sein du pouvoir : Le chant du cygne?

Par La Rédaction
20 février 2020
dans POLITIQUE
Temps de lecture:6min de lecture
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 A quelques 72heures de l’un des scrutins les plus ouverts de ces dernières années au Togo sur lequel plane l’incertitude d’une possible victoire au premier tour d’un des candidats, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), institution en charge de l’organisation du scrutin, de cafouillage en cafouillage, change les règles du jeu en ce qui concerne la transmission des résultats alors que le processus électoral, a été déjà enclenché par le vote ce mercredi d’une partie du corps électoral : le vote par anticipation des hommes en treillis.
« Je porte à la connaissance des Présidents de CELI que la sécurisation électronique des résultats de vote par les chefs d’équipes, les OPS SMS et les OPS téléphone est annulée », c’est par ce communiqué de Tchambakou AYASSOR président de la CENI a annulé l’opération.

Ce qui est surprenant est qu’aucun des six candidats de l’opposition n’a réagit officiellement ou organiser une conférence de presse pour prendre la communauté internationale à témoin sur ce qui se trame contre le peuple togolais. C’est ici qu’on devrait normalement voir réagir les forces démocratiques qui regroupent l’ANC-ADDI-PSR-MCD. Toujours est-il que ce changement renforce le doute des candidats de l’opposition qui n’ont pas de représentants au sein de l’institution et qui croient que la CENI est à la solde du pouvoir. Il est aussi le signe d’amateurisme et de fébrilité dont fait montre la CENI et partant le pouvoir en place, organisateur en solo, en vase clos du processus. 
Si jadis, on peut avoir une voix discordante au sein de cette institution qui apportait la contraction, l’actuelle CENI de Tchambakou est entièrement aux bottes du pouvoir mais alors qu’est-ce qui justifie ces volte-face ? Bien que seuls maitres à bord de l’organisation, les informations que reçoivent les tenants du pouvoir ne les rassurent pas. Sous l’apparence de sérénité qu’affichent le candidat sortant et ses proches, la réalité est tout autre. Tout d’abord, Faure GNASSINGBE est lâché par la communauté internationale notamment le G5 constitué des Etats-Unis, la France, l’Allemagne, l’Union européenne et le PNUD. Même si ces principaux partenaires du Togo ne le disent pas ouvertement, ils ont fait pression pour que le fils d’Eyadema renonce au quatrième mandat. En vain ! Mais ce dernier a rechigné arguant que l’armée ne voulait pas qu’il cède le pouvoir. Par conséquent, les partenaires du Togo n’ont pas jugé bon de financer le processus. Même si depuis quelques années, le Togo s’est résolu à financer ses consultations électorales, ces partenaires venaient cependant à la rescousse des organisations de la société civile en finançant certaines de leurs activités. Pour cette élection, rien n’a été fait dans ce sens. Cette position des partenaires du Togo renforce la peur et la méfiance chez le pouvoir qui a peur même de son ombre. Ainsi, il soupçonne et voit de mauvais œil tout ce qui  peut s’apparenter comme un appui à l’opposition de la part de ces partenaires. C’est ce qui justifie l’annulation de l’accréditation de la Concertation nationale de la société civile du Togo (CNSC-Togo).
En dehors de ça, les sondages commandités par Lomé 2 ne rassurent pas. C’est à croire que les Togolais sont si bêtes, eux qui, étaient dans les rues durant plusieurs mois en 2017 pour réclamer le départ de Faure GNASSINGBE, sont revenus par enchantement à de meilleurs sentiments alors que leurs revendications n’ont pas été satisfaites malgré le saupoudrage de réformettes. Non ! Le silence de la population n’est pas une adhésion à la politique du chef de l’Etat. Les Togolais entendent juste le bon moment pour infliger un cinglant désavoue à la dictature rampante au Togo. Et pour cette masse silencieuse c’est plus que jamais le moment. 
Les foules qu’on montre chaque fois au meeting du président sortant ne sont rien d’autres que les mêmes personnes connues sous le vocable « d’import-export » qu’on trimballe de localité en localité pour faire dans une sorte d’effet placebo.
Ensuite, les Togolais sont fatigués d’être sous le règne d’un même clan durant plus de 50 ans. Ils sont devenus la risée du monde entier par cette dictature, la dernière oubliée sur le continent. Et donc, ils veulent tourner cette page.
Si vous interrogez, les jeunes togolais, eux tous proclament qu’il faut changer de régime, changer de président. Cette jeunesse qui n’a connu que la famille GNASSINGBE et qui voit des jeunes acteurs de changement de régime sur le continent veulent aussi jouer leur partition en congédiant dans les oubliettes de l’histoire ce 22 février le clan GNASSINGBE.
 Autre signe de l’inquiétude qui plane sur le camp au pouvoir est que dès l’entame de la campagne Faure GNASSINGBE, sans répit, est lui-même présent sur le terrain foulant les hameaux et vallées, promettant merveilles et délices à une population qu’ils ont délaissé, abandonné et clochardisé durant plusieurs décennies.
Malgré ces signes de fébrilité, les Togolais doivent rester constants et déterminés jusqu’au bout car l’histoire a, non seulement montré qu’au Togo il ne suffit pas seulement de voter pour élire son président, défendre le vote aussi en fait partie mais aussi ce n’est pas ce qui est sorti des bureaux de vote qui est proclamé. Et ces annulations des moyens de transmission électronique du vote et le retrait d’accréditation délivré à des organisations de la société civile crédibles participent à la volonté de fraude. La vigilance doit être de mise.
Comme l’a dit quelqu’un 2020 est l’année de l’alternance au Togo. Le monde entier a les yeux rivés sur nous, le premier pays en Afrique à organiser une consultation électorale présidentielle en 2020. Que tous les acteurs jouent leur partition pour que les résultats sortis des urnes reflètent réellemet le choix des électeurs. Ainsi soit-il. 

Francine DZIDULA
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Faut-il rapatrier la dépouille mortelle du président sylvanus olympio au Togo ?Sylvanus Olympio, né le 6 septembre 1902 à Kpando et assassiné le 13 janvier 1963 à Lomé, est un homme politique togolais, premier président de la République togolaise du 15 avril 1961 au 13 janvier 1963, date de son assassinat devant l'ambassade américaine de Lomé lors du coup d'État de 1963 fomenté par Gnassingbé Eyadema et inhumé au Bénin.

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