Grâce au « Projet promotion d’un environnement scolaire sain » on observe un changement de comportement auprès des élèves de Zio
« Rentrés à la maison, les élèves qui ont suivi la première journée de formation sur « Le Projet d’éducation à la promotion d’un environnement scolaire sain » ont commencé par adopter des comportements qu’ils ne faisaient pas avant. Les parents qui ont remarqué ce changement brusque les ont questionnés sur la cause de ce changement inattendu. C’est de là que les élèves ont commencé par les sensibiliser sur la notion de protection de l’environnement ».
« Dans ma chambre, il y a des choses que je n’utilise pas qui m’encombrais mais je n’arrivais pas à m’en débarrasser ou à les arranger. Une fois arrivée à la maison après la formation, j’ai commencé par disposer de trois poubelles et à faire des tries ».
« Avant de partir nous avons donné des exercices à nos élèves. Ce matin, ils ont fait une restitution. C’était vraiment bien ! Ils nous ont même étonnés par leurs différentes réponses. Ils étaient très intéressés, il y avait de l’engouement ».
Ces différents témoignages recueillis à Tsévié, seconde zone d’exécution du « Projet d’éducation à la promotion d’un environnement scolaire sain », est la preuve de l’intérêt que les élèves accordent à ce projet.
Que ce soit au CEG Tsévié Ville 1 ou 2, c’est le même intérêt.
Pour Hegnon Akouvi Olivia, 3ème, CEG Tsévié ville 1, raconte : « J’ai appris que la plupart de la pollution est due à l’émission de certains gaz et aussi aux sachets plastiques qui détruisent nos villes, qui empêchent l’infiltration de l’eau dans le sol et qui détruisent la couche d’ozone et qui polluent notre environnement ». Et de poursuivre qu’elle a appris comment faire le recyclage, comment réduire les déchets ménagers comment préserver l’environnent tout autour et « surtout que nous devons nous-mêmes faire les bons gestes pour que les autres nous suivent », conclut-elle.
Même son de cloche de la part de Toukli Raoul, élève en classe de 4ème au CEG Tsévié ville 1 qui retient de cette formation « comment protéger mon environnement et surtout dans le cadre scolaire pour avoir un environnement sain, comment en prendre soin et même sensibiliser à la maison nos parents ».
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Grâce à cette formation Amouzou kodjo Léon, en 3ème a une nouvelle conception de la science. « Avant, je pensais que la science c’est la science mais aujourd’hui j’ai compris que sans l’environnement la science même ne peut pas exister parce que s’il y a le réchauffement climatique personne ne peut supporter », raconte-t-il.
Par- delà Gbegnon Grâcia, en classe de 5ème pense qu’il faut d’ores et déjà adopter de bonne attitude « en construisant des digues ou des cordons pierreux, balayer la cour de l’école, mettre des poubelles et mettre les ordures dedans, ne pas les jeter partout, éviter le dépotoir sauvage, l’abattage sauvage des arbres. Ensuite, adopter l’écogeste qui est un geste banal et simple de tous les jours mais qui permet l’entretien de l’environnement », souligne-t-elle.
Nounoamessi Kokou Robert, 3ème estime pour sa part aussi que cette formation est une très bonne chose, « elle nous a appris à savoir les comportements à adopter pour devenir un bon citoyen et pour protéger notre environnement ».
Que ce soit au CEG Tsévié ville 1 ou CEG Tsévié ville 2, les encadreurs ont été aussi émerveillés par ce regain d’intérêt que les enfants ont pour la chose environnementale. MM. Kponor Kodjovi Aziagnon, prof. SVT et PCT au CEG Tsévié ville 1 et Koussé Mensah Adjéoda, directeur adjoint du CEG Tsévié ville 2, tout en espérant que l’objectif de la formation soit atteint, ont tous apprécié l’initiative la Coalition nationale pour l’éducation pour tous (CNT/EPT) de former les acteurs de l’éducation sur la thématique de la protection de l’environnement.
L’Etat-major de la Coalition qui a fait un tour dans les différents établissements scolaires retenus (CEG Tsévié ville 1, CEG Tsévié Ville 2, CEG Tsévié ville 3, Lycée Davié et le Lycée de Gbatopé) dans la préfecture de Zio pour cette formation a aussi exprimé sa satisfaction et son remerciement à tous ceux qui ont œuvré à la réussite du projet.
« Je tiens à remercier sincèrement le personnel encadrant de ce projet, avec vous à nos côtés nous avons raison de croire à l’aboutissement heureux de notre projet. Je réitère également mes sincères remerciement à toutes et à tous pour la participation active à cet atelier », a déclaré l’inspecteur Bokovi Atsu-Kuma à la fin de sa tournée.
Notons que 20 élèves dans chaque établissement retenu ont été formés à ce projet.
Le projet est initié par la CNT/EPT en partenariat avec le Programme de coopération volontaire compétence leadership éducation (PCV-CLE).
Francine DZIDULA
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