Après Lomé, la Ligue togolaise des droits de l’Homme (LTDH) dans le cadre de la vulgarisation du guide citoyen des droits de l’Homme, a posé ce mercredi 27 décembre ses valises à Kpalimé. Le document a été présenté devant un public diversifié.
Comme à Lomé, c’est la même préoccupation qui a mené les responsables de la Ligue dans la ville de Kpalimé à savoir faire connaitre à la population les violations des droits de l’Homme et surtout son aspect concernant les violences.
Comme l’a rappelé le président de la LTDH, Me Célestin AGBOGAN, le document explique aux populations les comportements responsables à adopter dans des situations où il y a risque de violence de manière à favoriser la sécurité et la paix sociale. Il est destiné selon lui « aux populations et aux forces de l’ordre pour éviter des violences dues aux malentendus, à l’ignorance des principes démocratiques et des libertés individuelles pour que cela ne se répète plus ».
Des échanges bien nourris ont permis à la population de prendre connaissance du document mais encore de poser des questions ayant trait à la violence.
Adjini Kokou Achille, un des participants, a salué la rencontre qui, dit-il, l’a beaucoup édifié. Pour lui, la population de Kpalimé vit la violence au jour le jour. Elle se manifeste le plus souvent par la violation du droit de domicile, les bastonnades, les retraits des engins à tort et sans raison.
Face à ces violences, les réactions de la population sont de deux ordres, nous renseigne notre interlocuteur.
Ceux qui connaissent leurs droits réagissent selon la loi mais ceux qui les ignorent sont dès fois tentés de corrompre les forces de l’ordre ou demandent des pardons.
S’agissant des bastonnades, il confie que la population est obligé de vider les quartiers ciblés par les forces de l’ordre mais ceux qui ne peuvent pas subissent.
Notons que ce guide a été rendu public grâce à l’appui du National endowment for democracy (NED).
Clarisse AFANOU
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