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LA C14 SATISFAITE DE « L’ECHAUFFEMENT » AVANT SAMEDI

L’opposition togolaise entend deux fois voire trois fois plus de manifestants dans les rues de la capitale samedi prochain. En tout cas, elle a raison d’y croire vue la forte mobilisation qu’il y a eu dans les rues de Lomé ce jeudi. En effet, ils étaient des milliers de militants de l’opposition à prendre d’assaut les rues de Lomé et de certaines grandes villes de province. Cette manifestation est la première journée des quatre à l’appel de l’opposition. 

A Lomé, le cortège à la tête duquel se trouvaient les responsables de la Coalition notamment Mme Brigitte Kafui ADJAMAGBO-JOHNSON, Jean-Pierre FABRE, Me Dodji APEVON, Nathanaël OLYMPIO … ont sillonné les artères de la capitale avant de chuter devant l’Eglise des assemblées de Dieu de Dzifa-Kpota. Là un meeting a sanctionné la marche. Tour à tour les responsables de la Coalition sont montés à la tribune pour délivrer des messages au peuple. De façon générale, ils ont exprimé leur satisfaction pour la forte mobilisation.

« On va monter en puissance », a entamé Jean-Pierre FABRE visiblement satisfait mais qui veut encore plus. Dans ce sens, le chef de file de l’opposition veut plus  de foule dans les rues  samedi « Que ce nombre soit multiplié par deux, trois voire plus. Pas seulement samedi mais aussi lundi, mardi…Peut être il n’y aura pas mercredi », a laissé entendre le député de Lomé. Il trouve même que si cette lutté n’a pas par le passé abouti  c’est qu’eux-mêmes étaient un peu indulgents avec le pouvoir. Mais cette fois-ci il n’est plus question. « Nous les laissons, nous étions leurs complices  maintenant c’est fini. Ils ne trouveront plus de complice sur leurs voies tortueuses. Ils ne peuvent plus aller à des élections  sans cette foule là », a insisté FABRE. « Nous utiliserons toutes les voies pour que ces élections n’aient pas lieu », clarifie-t-il. 

Parlant de la facilitation de la CEDEAO, le chef de file de l’opposition dira qu’ils n’ont pas appelé l’institution régionale et que c’est le pouvoir qui l’a sollicité. Mais se convint-il « la CEDEAO va-t-elle accepter que malgré son implication dans la crise togolaise, la crise s’accentue ça la regarde. C’est elle-même qui joue sa crédibilité. Mais c’est nous qui avons la plaie. Et qui ressentons la douleur. C’est votre volonté qui sera faite. Nous ne ferons rien qui est contraire à votre volonté », a souligné l’ancien candidat à l’élection présidentielle.

Dans la même veine, la Coordinatrice de la C14, Mme ADJAMAGBO-JOHNSON dira que « ils ne participeront plus à des élections frauduleuses. Mais si nous ne participons pas eux aussi ils ne voteront pas. Nous userons de tous les pouvoirs que nous confère la loi pour que ces élections n’aient pas lieu », a martelé la dame de fer de fer. 

Pour ceux qui croient que l’histoire du boycott de 2002 va se reproduire. L’ancienne rapporteur de la Conférence nationale de souveraine a été claire, «  2002 n’est pas 2018. Cette fois-ci c’est autre chose. Le peuple a clairement signifié qu’il ne veut plus du pouvoir en place. Que Faure GNASSINGBE revienne à la raison et qu’il sache qu’il ne peut plus diriger ce pays ». 

C’est ainsi qu’elle a appelé la CEDEAO a sifflé la fin de cette élection qui se prépare.  

Enfin Ouro-TIKPA, le conseiller du président du PNP, Tikpi ATCHADAM a promet de nouveau « un déluge humain, un ouragan humain, une tempête humaine pour le samedi, le lundi » ceci avec les  mains nues.

Notons que plusieurs entraves ont été posées tout au long de la journée pour empêcher les militants de rejoindre les points de ralliement de la marche. De même plusieurs contingents de militaires étaient positionnés à plusieurs endroits de la ville.

A l’intérieur du pays, Sokodé, l’une des « villes en état de siège » a renoué de remarquable avec la marche. 

 Cette marche c’est pour exiger :- les réformes constitutionnelles institutionnelles ; la révision du cadre électoral y compris le droit de vote des Togolais de la diaspora ; l’arrêt immédiat du processus électoral en cours ; la libération des manifestants et acteurs de la société civile arrêtés dans l’exercice de leur droit constitutionnel et la levée de l’Etat de siège de fait des villes de Mango, Bafilo, Sokodé, Tchamba, Kara et des quartiers de Lomé ;  l’arrêt immédiat des rafles dans les quartiers de Lomé et sur toute l’étendue du territoire ; le retour des réfugiés et des déplacés y compris le président national du PNP, Tikpi Atchadam.

                                    Po/23/11/18

                                         Francine DZIDULA

                                        E-Mail : togoscoop@gmail.com

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