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Le colonel Essodina DJATO : « Le Togo n’a jamais fabriqué ou importé des armes de destruction massive… »

                                                                         Le Col DJATO Essodina, au milieu


« Le Togo n’a jamais fabriqué ou importé des armes de destruction massive, n’en possède pas et donc n’en utilise pas ». Cette déclaration a été faite ce mercredi à Lomé par le Colonel DJATO Essodina, le Représentant du Ministère des Affaires étrangères  à l’ouverture d’un atelier sur le renforcement des capacités des acteurs nationaux impliqués dans la mise en œuvre de la résolution 1540 du Conseil de sécurité des Nations unies.

La résolution 1540 votée le 28 avril 2004 par le Conseil de sécurité des Nations unies, réaffirme que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales et a décidé que tous les Etats s’abstiennent d’apporter un « appui, quelle qu’en soi la forme, à des acteurs non étatiques qui tenteraient de mettre au point, de se procurer, de fabriquer, de posséder, de transporter, de transférer ou d’utiliser des armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou leurs vecteurs ».

La  rencontre de Lomé permettra de faire le point de la mise en œuvre de la résolution au Togo et de définir les perspectives à travers le partage d’expérience et de bonnes pratiques.

Pour le Colonel DJATO, le Togo s’est fermement engagé dans le respect des dispositions contenues dans la résolution 1540, a procédé à la désignation d’un point focal et à la présentation de rapports.

Etant donné que la problématique des armes de destruction massives est une question transversale et que la notion recouvre divers domaines, le dernier rapport, accompagné du plan d’action national prenant en compte toutes les facettes de la résolution, a été présenté par le Togo le 15 octobre 2014.

L’état actuel de la technologie, tout Etat qui développe une industrie, quelle qu’en soit la taille et qui fait des transactions de produits sensibles, acquiert une expertise et des technologies potentiellement utilisables à des fins militaires ou criminelles ou encore susceptible d’être détournées et utilisées par des groupes terroristes qui tentent de plus en plus de tirer profit du progrès des connaissances scientifiques et technologiques.

Dans ce contexte de menaces permanentes, précise le colonel, il est évident que les pays qui ont des faiblesses dans les législations et des capacités opérationnelles en matière de contrôle des transferts de technologies et de produits sensibles, seront autant d’obstacles dans la chaine de lutte contre les armes de destruction massive.

A cet effet, souligne-t-il, qu’il urge donc pour le Togo de se doter des moyens de s’engager dans la lutte contre la prolifération des armes et matériels dangereux en prenant en compte les défis et risques émergents.

Ainsi donc selon le colonel DJATO, pour le compte de l’année 2017, le Togo a intercepté une tonne d’héroïne et de cocaïne et appréhendé 318 trafiquants.

Pour le Ministre conseiller de la Délégation de l’Union européenne dont l’institution finance la rencontre, le Togo occupe une place importante dans la politique de l’UE vis-à-vis de l’Afrique. « Votre pays constitue un hu logistique et un couloir stratégique pour les échanges dans la sous région ouest africaine. Mais l’avantage géographique va de pair avec une responsabilité accrue pour maitriser le flux des échanges et lutter contre les trafics illicites.

Notons que la rencontre est organisé par le Gouvernement togolais en collaboration avec le Centre des Nations unies pour la paix et le désarment en Afrique (UNREC).

So/07/01/19

Clarisse AFANOU

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