Une chose est certaine : le CAR avait déjà perdu de nombreux cadres en 2016 lorsque Me Dodji APEVON, éjecté de la présidence de ce parti par Me Agboyibo, est allé créer les FDR avec plusieurs de ces cadres.
Le CAR d’avant ce congrès de 2023 n’était que le reliquat du parti dit des déshérités après la scission qui a donné naissance aux FDR.
Si ce reliquat aussi va occasionner la scission d’avec les Jean Kissi, Nador Awuku, Togbui Dagban et autres, le public togolais voit mal le miracle que fera la bande des Yao Daté, Nicolas Agboh et autres Alex Edoh pour sortir de l’eau la tête du CAR noyée.
On est habitué à un tel scénario au sein de ce qui est abusivement appelé OPPOSITION TOGOLAISE.
L’UFC de Gilchrist Olympio, les Démocrates de Nicodème HABIA, la CPP de Edem Kodjo et plusieurs autres formations politiques ont dû faire face à des scissions qui les ont considérablement affaiblis.
L’ANC aussi est sur la même voie avec Ouro Akpo Tchagnaou suspendu. Cela va indubitablement conduire à une scission de l’ANC.
Ce qui est ridicule dans tout ça, c’est l’incapacité de ces leaders de parti à se battre pour récupérer les victoires électorales qui leur ont toujours été confisquées. Pourtant, ils ont la force pour se battre les uns contre les autres en faisant appel à l’adversaire commun pour venir arbitrer leurs pugilats! Du coup, l’adversaire est remis en selle et redevient le maître du jeu! Immaturité politique !
Ce qu’il faut retenir de tout ça est que le peuple togolais va s’organiser pour balayer cette horde d’amateurs et d’incompétents et reprendre sa lutte de libération en main comme cela avait commencé en octobre 1990.
Le seul et véritable gagnant de ces scissions est indubitablement le pouvoir.
Il n’y a donc aucun gain politique que les responsables de ces partis vont récolter de ces situations de luttes intestines, fussent-ils des docteurs de troisième cycle ou des docteurs d’état.
