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L’empêchement de trop à Sotouboua : la passivité de la FOSEP 2020 qui frise la complaisance


La campagne électorale débutée le 06 février se poursuit jusqu’ici sans incident majeur. Si elle n’a pas dégénéré c’est en partie grâce à la volonté des candidats qui tous appellent leurs militants à la vertu de la paix mais aussi au sens de responsabilité des équipes de campagne de certains candidats qui ont fait le choix de ne pas répondre aux provocations. Face à ces appels des responsables politiques, tout porte à croire que certains militants n’entendent pas la voix de leurs leaders. Ils posent des actes qui vont à l’encontre du vivre ensemble et du droit de chaque candidat à fouler toute partie du territoire national. Pour le moment, c’est l’Alliance nationale pour le changement (ANC) qui en fait les frais.

Visiblement le candidat Jean-Pierre FABRE gêne sur le terrain. En témoigne les obstacles tous azimuts qu’il subit dans son opération de charme en direction des populations. Depuis le début de la campagne, l’équipe de candidat de l’ANC subit en moyenne une provocation par jour. C’est beaucoup alors qu’on n’a pas encore bouclé une semaine de campagne. Après Tandjouaré, Gando, Bassar-Guerin Kouka, c’est le tour de Sotouboua d’empêcher la tenue du meeting ce mardi de l’ex chef de file de l’opposition. Arrivés dans la ville pour animer un meeting alors que toutes les démarches administratives afférentes ont été effectuées, Fabre et sa délégation ont été surpris par un groupe de jeunes habillés aux couleurs d’UNIR, le parti présidentiel, qui ont tout d’abord occupé le lieu du meeting en distillant de la musique à tue tête dans des baffles surmontés sur un minibus alors qu’une partie des jeunes jouait des instruments de musique traditionnelle. Ces jeunes scandaient des slogans du parti au pouvoir. Pour éviter que la situation ne  dégénère, les responsables de l’ANC ont dû consentir à abandonner le terrain.

Selon  une image vidéo diffusée par le parti de Jean-Pierre FABRE on pouvait apercevoir la complaisance ou même la bénédiction des éléments de la Force sécurité élection présidentielle 2020 (FOSEP 2020) vis-à-vis de ces jeunes puisque leurs agissements se déroulent à leur  barbe. Il n’en fallait pas plus ailleurs qu’elles tirent des gaz lacrymogène.

Le silence des éléments de la FOSEP 2020 risque d’être interprété comme une caution et peut faire tache d’huile ailleurs. Ce qu’on ne souhaite pas. Il y a lieu que chaque acteur joue sa partition. 

UNIR, parti auquel se réclame ces jeunes et dont le chef de l’Etat sortant a prôné à son entame de la campagne le respect de l’adversaire doit se démarquer de ces agissements qui n’honorent pas le parti et frise le non respect du jeu politique. Quand on se réclame d’un parti qui fait de son cheval de bataille la paix, celui implique une responsabilité : la condamnation de tout acte émanant de « groupe d’auto-défense ».

Hier c’est à Bassar que des événements similaires se sont produits alors que samedi à Gando, le meeting du candidat FABRE a été purement et simplement interdit au motif que le chef de l’Etat sortant et candidat à sa propre successive anime un meeting dans la ville.

« Faure Gnassingbé n’est plus président. Il est candidat au même titre que Jean Pierre FABRE. Ou bien les candidats ne sont-ils pas au même niveau pendant la campagne électorale  » s’est questionné Eric DUPUY, le conseiller à la communication de l’ANC.

Notons que 10 000 éléments de la police et de la gendarmerie assurent la sécurité du scrutin dont le 1er tour est prévu pour le 22 février.

Clarisse AFANOU

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