Kpalimé, dans la région des Plateaux, environ 120 km au nord-est de Lomé, a accueilli du 5 au 9 décembre 2022 une formation d’induction pour les membres des Équipes médicale d’urgence (EMU). Il s’agit pour la vingtaine de participants, avant l’atelier d’implémentation qui se déroulera deux mois, de se réunir et d’apprendre des perspectives et des expériences des autres avant la formation technique supplémentaire.

Cette formation donnera l’occasion aux nouveaux membres de l’équipe de se familiariser en tant qu’EMU du Togo, renforcera leur capacité afin de se déployer en tant que soutien temporaire en cas d’incident dans le pays et potentiellement à l’échelle régionale.

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Rappelant ce que c’est que l’EMU, la Représentante de l’OMS au Togo, Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane, a noté que le Togo a choisi de mettre en place une Équipe médicale d’urgence du type 2. L’EMU du Type 2, a-t-elle souligné, est une équipe spécialisée en soins chirurgicaux d’urgence de niveau hospitalier. « La gestion des urgences sanitaires doit obligatoirement être multisectorielle et pluridisciplinaire pour être efficace. C’est pour cela que le choix a porté sur vous, les 30 professionnels ici présents », a indiqué Dr Diallo.

Avec la mise à disposition de ces experts de l’équipe médicale d’urgence, le renforcement des capacités du COUSP avec le projet SURGE, « le Togo est prêt à faire face à toute urgence de santé », a insisté Dr Diallo.

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Notons que les EMU sont des groupes de professionnels de la santé qui fournissent des soins cliniques directs aux populations touchées par des catastrophes ou des épidémies et d’autres types d’urgences. Ils sont appelés en tant que capacité de pointe pour soutenir le système de santé local et peuvent être formés par des experts médicaux civils ou militaires. Le principal but est de fournir des services de soins de santé de qualité à la population touchée tout en ayant un certain niveau d’autosuffisance. Une fois déployées, les EMU ne devraient pas constituer un fardeau supplémentaire pour un système de santé national ou local déjà fragilisé.

A noter que cette formation qui a vu la participation de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) a été possible grâce au soutien financier de l’USAID

 

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Clarisse AFANOU

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