Que s’est-il réellement déroulé dans certains bureaux de vote lors de l’élection présidentielle du 22 février dernier? Quelques jours après la proclamation provisoire des résultats du scrutin présidentiel par la CENI d’AYASSOR, des suspicions et doutes planent toujours en l’air, surtout du côté de l’opposition qui n’arrive pas à comprendre qu’on puisse à l’heure où les vidéos et autres photos qui circulent sur les réseaux sociaux démontrent à suffisance d’innombrables irrégularités parler d’une victoire écrasante par un coup KO du parti au pouvoir.

Pourquoi les diverses missions d’observateurs ayant supervisé le scrutin, n’arrivent-elles pas à se mettre ensemble pour remettre en cause le déroulement dudit scrutin? Sont-elles complices de la mascarade jouée ce 22 février par les autorités compétentes, organisatrices de l’élection présidentielle ?

Y-a-t-il réellement un vainqueur au premier tour du scrutin du 22 février ou fallait-il juste renverser la tendance pour éviter un second tour qui n’avait pas sa raison d’être ? Le peuple togolais a-t-il voté réellement contre la dynamique en octroyant encore sa confiance au candidat Faure GNASSINGBÉ ? Le même peuple togolais a-t-il réellement soif d’une alternance d’où il aurait voté la censure contre l’Unir en octroyant leur voix à la dynamique Kpodzro?

Pleines sont les questions innombrables auxquelles se posent  les togolais lambdas dans sa quête de vérité. D’Adogbenou dans la préfecture d’Anié, passant par Yoto et des scènes d’intimidation des délégués de certains partis politiques dans certains centres de vote font que l’homme se sent interpellé sur la crédibilité de beaucoup de choses durant la journée du 22 février et sur la suite donnée aux événements par la CENI et les commissions d’observation nationale et internationale.

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