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BOITE A DEJEUNER

L’UFC, UN PARTI « RECTO VERSO » ?

                                                 Gilchrist OLYMPIO, président national de l’UFC



Le gouvernement Selom KLASSOU 2 est connu. L’une des surprises de la formation de cette équipe gouvernementale est l’absence de l’UFC, le parti de Gilchrist Olympio en son sein. Ce parti avait conclut en 2010 un accord de gouvernement avec le parti présidentiel RPT à l’époque. Aujourd’hui, sans dénonciation de cet accord, l’UFC s’est retiré du gouvernement, pour dit-on, jouer son rôle de principale formation de l’opposition.

La place de l’UFC sur l’échiquier national avait alimenté les débats à la fin de l’année dernière quand il s’est agi de nommer les représentants de l’opposition au sein de la structure en charge de l’organisation des élections législatives. Pour la Coalition des 14 partis de l’Opposition (C14), le parti de Gilchrist Olympio ne fait plus partie de l’opposition du fait de sa présence au sein du gouvernement. « Opposition est tout ceux qui ne sont pas dans le gouvernement », avait-on argumenté du côté de l’opposition. Mais à l’UFC, on avait brandi un article du statut de l’opposition pour se prévaloir de son appartenance à l’opposition. En effet, selon le statut de l’opposition, est considérée comme de l’opposition tout parti qui, en début de la législature en fait la déclaration. 

Face à ces deux cas d’école, toute conciliation est impossible. Il a fallu que la sagesse prévale du côté de la facilitation pour trancher cette divergence de vue.

A la suite des législatives boycottées par l’opposition, l’UFC se retrouve avec six sièges au parlement. Elle se présente comme la deuxième force politique du pays. Ainsi donc pour les détracteurs du parti de « Fo Gil » comme on aime l’appeler affectueusement ses militants, cette augmentation du siège au parlement équivaudrait à une augmentation du nombre de portefeuille ministériel, mais contre toute attente, l’UFC décide de ne plus faire partie du gouvernement pour jouer son rôle de chef de file de l’opposition.

Cette position du parti des « Détia » a fait sourire ses anciens  camarades de l’opposition qui se demandent si ce n’est pas ce parti qui avait dit qu’on peut être de l’opposition et en même temps faire partir du gouvernement. 

Pour AWOKOU Nador, vice président du CAR,  « l’UFC est un parti recto-verso ». Sinon comment comprendre qu’avec trois sièges on peut faire partir du gouvernement et qu’aujourd’hui qu’on a le double de ce siège, on ne peut plus l’être. Pour le responsable du CAR, l’UFC s’est finalement rendu compte qu’on ne peut pas être du gouvernement et en même temps être de l’opposition. On ne peut pas être et en ne pas être même temps.

Po/21/01/19

Francine DZIDULA

scoopinfotg@gmail.com

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