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Medias : Les journalistes togolais tous derrière Marc ABOFLAN

                                        Marc Aboflan, le directeur de publication du site Elite d’Afrique


Le journaliste le plus en vue actuellement au Togo est sans nul doute Marc Aboflan (photo). L’administrateur du site www.elitedafrique.com est assigné en correctionnel par un acteur politique. Kamal Adjayi, l’un des candidats du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR) aux élections municipales du 30 juin prochain reproche au journaliste d’avoir repris un article de Jeune Afrique sur son site. L’affaire fait un grand bruit, surtout sur les sites d’informations togolais.

Tout est parti d’un communiqué de la section togolaise de l’Union internationale de la presse francophone (UPF Togo), appelant les journalistes à apporter un soutien ‘massif’ et ‘sans faille’ au confrère Marc Aboflan. Cet assaut donné par cette organisation présidée par Loïc Lawson et autour de laquelle les journalistes togolais se mobilisent actuellement, passe comme une alerte.

« Unis, nous restons forts, car les liens qui nous résignent dans l’idée que nous nous faisons de la liberté d’expression sont inaliénables », dit l’organisation dans un communiqué.

L’UPF Togo se dit surprise de ce choix fait par le jeune acteur politique auquel il demande d’ailleurs d’abandonner l’action en justice pour privilégier la voie du dialogue pour un règlement à l’amiable de cette affaire.

Assigner quelqu’un en correctionnel suppose qu’on lui reproche un délit pénal et qu’on attend de voir le tribunal correctionnel le condamner à une peine d’emprisonnement.

Si cette plainte de l’acteur politique n’est pas la seule contre les journalistes au Togo, il faut aussi dire que depuis plusieurs années, le délit de presse y est dépénalisé. Les journalistes togolais ne bénéficient pas d’une sécurité à tout-va et d’une immunité mais le temps où ils sont arrêtés et jetés en prison pour leurs écrits est révolu dans ce pays de l’Afrique de l’ouest.

Il arrive souvent que des citoyens se sentent lésés par les écrits des journalistes. Pour régler ces problèmes, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), l’Observatoire togolais des médias (OTM) et même le Conseil national des patrons de presse (CONAPP) jouent un grand rôle.

Source : Global actu

Titre : modifié

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