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Présidentielle 2020 : Faure GNASSINGBE à Sokodé « Ce que nous allons faire le 22 février nous permettra de clore cette page douloureuse »

Tchaoudjo, la révoltée ! Tchaoudjo, l’insoumise ! Tchaoudjo, la rebelle ! est sous le charme du candidat du parti Union pour la république (UNIR). La ville native de Tikpi Salifou ATCHADAM a payé le plus tribut depuis le soulèvement populaire du 17 août 2017. Pour avoir manifesté en faveur du changement de régime, plusieurs fils de la ville ont été tués, blessés, mutilés et d’autres contraints à l’exil. Et depuis Tchaoudjo vit un état de siège qui ne dit pas son nom. C’est également cette ville qui a  accueilli en grand pompe ce jeudi, le candidat sortant Faure GNASSINGBE. Un accueil qui contraste avec la réalité. 

Les populations de Tchaoudjo dans une ferveur totale ont réservé un accueil chaleur au candidat d’UNIR qui a été d’ailleurs très surpris. 

« C’est vrai, comment ne pas être ému en retrouvant Tchaoudjo et cette belle ville de Sokodé. Comment ne pas être surpris en étant accueilli comme vous l’avez fait aujourd’hui. Dire que je m’y attendais serait mentir. J’étais, en venant à Tchaoudjo, j’étais perplexe et j’aurai compris que l’accueil fut moins chaleureux et moins massif mais vous avez montré et vous démontrez que quoiqu’il arrive Tchaoudjo n’a qu’un seul choix, Tchaoudjo n’a qu’une seule parole », a déclaré le fils d’Eyadema.

Il a poursuivit que par cet accueil, les populations de Tchaoudjo viennent de lui offrir le cadeau le plus beau de toute cette campagne électorale insistant sur la victoire acquise.

Faure GNASSINGBE n’a pas oublié les événements qui ont secoué cette ville. Il confie qu’il a été éprouvé, surpris par ces événements douloureux qui ont blessés et causé la mort des habitants de la ville.  

Tirant les leçons de ces événements, il dira « qu’à chaque fois que nous nous opposons avec  violences, il n’y a jamais eu de gagnant, il n’y a jamais eu de perdant, c’est toujours le pays qui perd car rien ne peut justifier, rien ne peut mériter le sacrifice suprême sauf si nous sommes attaqués de l’étranger, rien ne peut justifier que le sang de Togolais coule si ce n’est défendre la mère patrie lorsqu’il est attaqué ».

Il a toutefois la conviction que le 22 février offrira une chance de clore cette page douloureuse de l’histoire du Togo. « Clore cette page, c’est également réparer ce qui a été détruit. Pourquoi il faut laisser le commissariat dans cet état, il est temps qu’il soit reconstruit, il est temps qu’il soit réparé. Pourquoi et pour combien de temps, le bureau des affaires sociales va rester dans de tel état, ce ne sont pas des souvenirs qu’il faut garder. Il est temps que nous reconstruisons, que nous réparions cela. On dit toujours après la pluie vient le beau temps », a indiqué le candidat.

Il s’est réjoui que la situation dans la ville revienne à la normal car note-t-il le lien peut se tordre mais ne peut jamais être rompu.  « Les amis se choisissent pour la vie. Tant que nous sommes là vous êtes là, tant que vous êtes là, nous sommes là ». 

Le candidat d’UNIR a également insisté sur la paix, la cohésion sociale, la lutte contre le terrorisme.

Clarisse AFANOU

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