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Privé de salaire depuis 7 mois un enseignant décède

 La nouvelle est tombée en ce début de matinée du 24 avril comme un couperet dans les différents groupes des enseignants issus du dernier concours de recrutement d’enseignants fonctionnaires régionaux (CREFER). Il s’agit du rappel à Dieu du professeur d’Anglais au Collège d’enseignement général (CEG) Kankangou dans la préfecture de Kpendjal-ouest, Komlan ATAKOU.

C’est la consternation et la désolation dans le rang de ces anciens collègues. On ne comprend pas cette disparition brusque et brutale du collègue. Surtout que sa maladie n’a futé.

Selon des sources proches du collège des délégués de la promotion dont il faisait partie, le décès de l’enseignant est intervenu ce jeudi dans son village natal de Soumdina à la suite d’une courte maladie.

Recruté lors du dernier concours de recrutement des enseignants dans la fonction publique, M. ATAKOU a été affecté il y a sept mois à Kankangou en tant que professeur d’Anglais. Comme tous ses ex collègues, depuis son affectation jusqu’à ce jour, il n’a touché aucun salaire. Ce qui fait qu’ils vivent tous dans la précarité et le dénuement ce qui ne les met pas à l’abri des besoins élémentaires. Cette situation ne serait pas étrangère à cette disparition brutale.

Le décès tragique de cet enseignant même si les raisons de son décès ne sont pas élucidées, doit amener les autorités du ministère de l’éducation à se pencher sérieusement sur la situation des enseignants de la promotion 2018 déployés à leur poste parfois loin de leur zone d’origine depuis sept mois sans salaire alors que certains parmi eux sont des responsables qui ont en charge des bouches à nourrir en ce temps de confinement.

Selon des informations reçues auprès du collège des enseignants de cette promotion, une demande d’avance sur salaire de trois mois a été adressée au ministère de l’éducation pour permettre à ces néo-fonctionnaires de gérer le confinement. Mais depuis cette demande n’a pas reçu de réponse favorable.

Que ce cas social interpelle les autorités togolaises à voler au secours du reste des enseignants en ce moment difficile avant qu’il ne soit tard.

Nous interpellons également la direction de l’enseignement confessionnel catholique à revenir sur sa décision de ne payer les enseignants catholiques pendant les mois de mai et juin prochain en raison de la fermeture de la classe décidée par le gouvernement.

Notons que pour éviter le coronavirus, il est  recommandé de se laver fréquemment des mains au savon ou avec une solution hydro-alcoolique, éviter les poignées de mains, les accolades et les embrassades.

Clarisse AFANOU

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