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Accueil POLITIQUE

Réaction du PNP : « Si nous laissons faire, nous sommes à la veille d’un second 13 janvier 1963 »

Par La Rédaction
6 décembre 2019
dans POLITIQUE
Temps de lecture:18min de lecture
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Depuis quelques jours bruisse dans l’opinion une affaire de tentative d’insurrection dans lequel le nom du principal parti de la contestation, le Parti national panafricain (PNP),  est cité. Dans une déclaration rendue publique ce jour, la formation de Tikpi ATCHADAM a réagit à cette affaire. 

Signée du Secrétaire général du PNP, Dr SAMA Kossi, la déclaration constate que depuis le 19 août 2017, être membre ou sympathisant du Parti national panafricain (PNP), est devenu un crime. Ainsi, le parti dénonce les différentes formes de harcèlement dont il est l’objet de la part du pouvoir. « Si le parti devait dénoncer, depuis sa création en 2014, chaque acte de harcèlement, ses activités se seraient réduites aux communiqués quotidiens », écrit Dr SAMA. Il poursuit que depuis la date du soulèvement populaire du 19 août 2017 à ce jour, le PNP, à lui seul, a enregistré plusieurs centaines de détenus arbitraires, parmi lesquels les premiers responsables dont le Secrétaire Général, Dr. Kossi SAMA. « Au moment où nous publions ce communiqué, trente-trois militants et sympathisants, les premiers responsables y compris, croupissent encore en prison. Tout le monde comprend que la nouvelle méthode consiste à anéantir le PNP, sans le viser directement », souligne le communiqué. 

Pour le Parti national panafricain (PNP), le but visé par ces montages du pouvoir, consiste comme toujours, à anéantir la lutte du peuple togolais en quête de liberté, de démocratie et de prospérité pour tous. « A travers le PNP, c’est toute la dynamique enclenchée par le peuple en vue de la première alternance dans notre pays, que le pouvoir compte atteindre, afin de s’ouvrir un nouveau cycle de cinquante (50) ans de régime dictatorial à partir de 2020 », insiste le parti.

Revenant à la dernière actualité, le PNP estime que peuple togolais n’est pas dupe et il comprend parfaitement que ‘’Tiger’’ n’est rien, et personne d’autre, que le pouvoir lui-même. C’est juste le nom donné à une opération anti-alternance en 2020. La chasse à l’homme engagée par le biais de cette opération sur l’ensemble du territoire national, notamment à Lomé, Kaplimé, Anié, Badou, dans la Région Centrale et dans le Nord du pays, s’effectue à partir des images obtenues par la police lors des manifestations pacifiques de l’opposition, et des réunions hebdomadaires de formation et d’information du PNP. Les villes, les quartiers et les localités ciblés par l’opération ont en commun deux caractéristiques : ils abritent les réunions hebdomadaires du PNP ; ils sont grands pourvoyeurs de manifestants lors des manifestations de l’opposition. 

Le parti tire sur la sonnette d’alarme sur la dangerosité des phrases du genre : « nous avons arrêté  dix-huit (18), mais ils sont nombreux », prononcées par l’officier de  police lors de la présentation des présumés auteurs de l’insurrection. « Cette phrase apparemment anodine ouvre, à l’infini, la possibilité pour le régime d’arrêter qui il veut, quand il veut et comme il veut. C’est une véritable inquisition en plein 21ème siècle », s’alarme le parti.  

« Nous vivons actuellement au Togo une situation d’Etat d’urgence qui ne dit pas son nom. Cette situation où tout le monde est suspect, est créée à dessein en vue de pousser la jeunesse à l’exil. Il s’agit de provoquer un exil massif des jeunes. Pendant ce temps, le pouvoir pourra, face à l’opinion internationale, soutenir : « Nous n’arrêtons personne ; nous n’emprisonnons personne ; ils quittent volontairement le pays ; on ne sait pourquoi ; chacun est libre de quitter le pays ; c’est dans notre Constitution », souligne la déclaration. 

Pour Dr SAMA, ce qui se passe en ce moment est le prélude du type de  gouvernance qui sera en vigueur au cours du nouveau cycle de cinquante (50) ans que Faure veut à tout prix ouvrir à partir de 2020, « si nous laissons faire. Nous sommes à la veille d’un second 13 janvier 1963. Et le pouvoir cherche à paralyser définitivement le peuple debout pour l’alternance et la prospérité pour tous ». 

Pour le Parti National Panafricain (PNP) un nouveau Président de la République, connu d’avance, élu par un pour-cent de la population, juste à la fin du mandat actuel de Faure Gnassingbé, ce n’est pas une urgence. L’urgence c’est plutôt une transition pour des reformes avant toute élection.  
   

Au nom de cette transition salutaire pour le Togo tout entier, et face au risque que cour le peuple, le PNP en appelle à l’union sacrée de tous les Togolais afin de sauver la mère patrie en danger. La voie d’un tel sauvetage reste, sans nul doute, des manifestations gigantesques pacifiques sur l’ensemble du territoire national et dans la diaspora. « Ne le perdez jamais de vue, notre force réside dans le nombre », martèle Dr SAMA qui prend à témoin l’opinion internationale, les institutions nationales et internationales des droits de l’homme, et en appelant à l’action décisive des représentations diplomatiques accréditées au Togo, sur la gravité atteinte par le pouvoir en place dans l’ordre de banalisation de la vie et de la propriété, la violation du domaine privé des citoyens, l’absence des libertés individuelles et collective dans notre pays, le PNP exige l’arrêt immédiat de la chasse à l’homme, cette véritable persécution des populations civiles, en cours sur le territoire national. 

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Faut-il rapatrier la dépouille mortelle du président sylvanus olympio au Togo ?Sylvanus Olympio, né le 6 septembre 1902 à Kpando et assassiné le 13 janvier 1963 à Lomé, est un homme politique togolais, premier président de la République togolaise du 15 avril 1961 au 13 janvier 1963, date de son assassinat devant l'ambassade américaine de Lomé lors du coup d'État de 1963 fomenté par Gnassingbé Eyadema et inhumé au Bénin.

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