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Accueil POLITIQUE

RETARD ET LENTEUR, DES TARES CONGENITALES DU REGIME DE FAURE GNASSINGBE ?

Par La Rédaction
26 janvier 2019
dans POLITIQUE
Temps de lecture:14min de lecture
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                                 Faure GNASSINGBE, Président de la République
Enfin ! Les Togolais connaissent le nom de leur Premier ministre et du  président de la nouvelle Assemblée nationale. Il s’agit respectivement de  Sélom Komi Klassou et de Mme TSEGAN Yawa Dzigbodi. Le premier a été reconduit à ce poste qu’il occupait depuis la dernière présidentielle alors que le second est la première femme élue à ce poste. Questeur dans le bureau sortant de l’Assemblée nationale, Mme TSEGAN a été propulsée au perchoir, faisant d’elle la deuxième personnalité du pays. C’est donc elle qui devra assurer l’intérim en cas de vacance au sommet de l’Etat. Toutes les deux, le Premier ministre et le Président de l’Assemblée nationale, sont natifs de la région des Plateaux. 

ACCELERER LES PROCEDURES PARLEMENTAIRES

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Plus de deux semaines avant de connaitre le nom du président de l’Assemblée nationale et du Premier ministre c’est en était trop pour un pays qui se clame être une République moderne et de surcroit qui s’est lancé comme défi d’être émergent à l’orée de l’an 2030. Il urge que le régime du fils d’Eyadema se départisse de cette lenteur administrative qui le suit comme une tare congénitale alors que partout et tout autour de nous les choses bougent. 

En France tout comme dans certains pays francophones de la sous région notamment le Burkina Faso, le président du parlement est élu le jour de la rentrée parlementaire. Dans d’autres pays comme le Bénin, il faut tout au plus 72h pour connaitre le nom du Président de l’Assemblée.  Mais comme  au Togo on est réfractaire aux bonnes choses, l’habitude voudrait qu’on attende plus de deux semaines avant de connaitre les noms de nos nouveaux Premiers ministres et Présidents du parlement. 

Cette année on aurait pu gagner quelques jours sur le choix du président de l’Assemblée nationale, si les députés de l’actuelle législature, en mal de légitimité, n’avait pas eu la malencontreuse idée d’introduire le renouvellement annuel du mandat du président du parlement sachant tout pertinemment que ceci est contraire à la Constitution pour se faire ensuite recadrer par la Cour constitutionnelle. Dans la plupart des pays, l’adoption du règlement intérieur n’est qu’une formalité puisque l’institution parlementaire a toujours ces règles qui ne changent pas. L’ancien règlement est reconduit ce qui permet de gagner du temps. Mais voilà qu’ici on donne l’impression qu’on travail plus que les autres c’est pourquoi il  faut passer environ une semaine sur un texte qui finalement qu’on adopte en l’état. Souvent, les modifications apportées au règlement intérieur ont trait au nombre de députés qu’il faut avoir pour former un groupe parlementaire. C’est à ce niveau qu’il y a souvent des changements. Alors que le règlement intérieur initial fixe cela à 1/25 des élus, il est souvent modifié en fonction de la configuration. Souvent, c’est le parti majoritaire, UNIR, qui influe sur ce choix en fonction de quel parti il veut voir l’accompagner dans la formation des groupes parlementaires. C’est ainsi pour cette législature, elle a ramené le nombre à 4 députés contrairement à 6 dans l’ancienne législature pour permettre aux partis qui ont deux ou trois sièges de s’allier à certains indépendants pour former des groupes parlementaires.

Les défis qui attendent cette assemblée sont très importants qu’elle ne doit pas perdre de temps dans des futilités. Au-delà des préoccupations socio-économiques de la population, les questions des réformes institutionnelles et constitutionnelles qui ont focalisé l’attention de la population durant ces derniers mois doivent être tranchées très rapidement pour permettre au pays de retrouver un tout peu la stabilité avant les échéances présidentielles qui auront lieu dans douze mois environ. Et donc, ces députés qui sont à l’hémicycle par défaut doivent s’atteler au plus important au lieu de jouer au « m’as-tu vu ».  Le peuple n’en a pas besoin. Ce dernier ne les porte pas dans le cœur, mais ils peuvent réussir à renverser la tendance en prenant de  bonnes décisions, en votant de bons textes dans l’intérêt supérieur de la nation. Surtout qu’il n’y a pas une voix dissonante qui pourra les contraindre à ne pas aller dans le sens qu’ils voulaient. Ils n’auront plus d’excuse. C’est en cela que demain l’histoire retiendra qu’ils ont été élus dans des conditions décriées mais ils ont réussi à inscrire notre pays sur la voie des réformes judicieux.

DES PRATIQUES AUX ANTIPODES DE CE QU’ON CLAME

Mais la tradition dans notre pays est que la plupart des textes à voter sont proposés par le gouvernement ce qui doit aussi changer, or ce gouvernement est lent, prend des temps avant de statuer sur des choses qui doivent être faites dans l’immédiat. Donc on ne peut pas reprocher au parlement d’être lent si en face le gouvernement affiche la même lenteur.

Deux semaines pour nommer un Premier ministre qui pourtant est à côté. Heureusement que cette fois-ci la nomination a été accompagné de la formation du gouvernement ce qui aussi est une violation de l’esprit du régime semi-présidentiel dans lequel nous sommes puisqu’il appartient au Premier ministre après consultation de faire la proposition au Président de la République de son gouvernement, dans le cas d’espèce tout a été fait simultanément. Si on n’avait pas décidé de violer l’esprit du texte suprême, on perdra encore quelques jours pour des consultations. Après la formation, ce sera des jours que les ministres perdront pour des passations de services et des visites aux directions découlant de son portefeuille ministériel. On ne sait à quoi riment  ces  visites à la prise de fonction des ministres si tant est que l’administration est une continuité, les problèmes qui minent chaque  département ministériel est connu d’avance on n’a plus à perdre son  temps de visiter ces services d’abord avant de prendre connaissance, l’heure n’est plus à la perte du temps. Et pire, chaque ministre en venant a déjà une feuille de route qui décline clairement ce qu’il doit faire et dans quel lap de temps. Il lui appartient seulement de se mettre au travail. En cela, le gouvernement togolais ne donne pas l’image d’une administration qui veut changer. Il doit donner l’exemple aux administrés et partant à toute la population en termes de rapidité et de célérité. 

On ne peut pas faire la même chose et vouloir un résultat différent. Si on veut être émergent, il faut changer d’habitude. Et il appartient aux  leaders d’imprimer au peuple la marche à suivre mais l’impression est que ceux qui sont à la tête du pays n’ont pas la vision claire où ils veulent aller. Ce qui se traduit par une gestion approximative du pays. Sinon comment comprendre qu’un gouvernement nommé la veille soit remanié le lendemain ? Et ce n’est pas la première fois. Le premier gouvernement Klassou avait connu le même sort. Ce qui fait dire qu’il y a trop de légèreté dans la gestion des affaires publiques. Alors que dans la sous région aucun pays n’est plus dans ces amateurismes. Ce qui fait dire aux observateurs avertis de la chose nationale que la reconduction du Premier ministre Selom Klassou ne va rien changer, tant l’homme est un adepte de l’immobilisme au point qu’on ne peut rien mettre à son actif pour les trois années qu’il vient de boucler à la tête du gouvernement. Nous osons croire que tout individu en lui la capacité à donner le meilleur de lui-même. C’est en cela que nous croyons que Klassou  peut surprendre et positivement les Togolais au cours de cette deuxième phase de son bail à la Primature. Ainsi soit-il !

Po/15/01/19

  Francine DZIDULA

 scoopinfotg@gmail.com
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Faut-il rapatrier la dépouille mortelle du président sylvanus olympio au Togo ?Sylvanus Olympio, né le 6 septembre 1902 à Kpando et assassiné le 13 janvier 1963 à Lomé, est un homme politique togolais, premier président de la République togolaise du 15 avril 1961 au 13 janvier 1963, date de son assassinat devant l'ambassade américaine de Lomé lors du coup d'État de 1963 fomenté par Gnassingbé Eyadema et inhumé au Bénin.

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