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SOKODE : SOUS LA SURVEILLANCE DES SOLDATS LA COULEUR ROUGE DU MUR DU SIEGE PNP A ETE CHANGEE

                                        Le siège après la peinture
Au moment où une chape de plomb s’abattait sur le pays, on ne pouvait pas imaginer certains actes qui aujourd’hui sont coutumiers.  Depuis un an, à la faveur du soulèvement du 19 août, on assiste au Togo à une régression inquiétante de la liberté d’expression, de culte et politique. Le pays de Faure GNASSINGBE est sur une piste glissante.

Au fur que les années passent, la liste des violations des droits de l’Homme ne fait qu’augmenter : médias fermés, responsables politiques et de la société civile embastillés, agressions physiques sur des responsables politiques, assassinat des enfants, irruption des miliciens dans le débat politique, la libre circulation des personnes et des biens menacée, … bref la liste est longue.

Mais on ne pouvait pas imaginer la scène qui s’est produite dans la nuit du 24 au 25 octobre dans la ville de Sokodé. En effet, selon un communiqué du parti national panafricain (PNP), le nouveau siège du parti  qui se trouve être l’immeuble Impérial en face du stade municipal de la ville de Sokodé, a fait l’objet d’une « scène de désolation et de vandalisme de la part des gens véreux sans foi ni loi ».

Tout a commencé autour de 18 heures dans la soirée d’hier quand le quartier qui abrite le siège du parti de Salifou Tikpi ATCHADAM a été  bouclé par des forces de l’ordre semant la peur auprès des populations contraintes à la fuite ou à se terrer chez elles.

Le siège avant l’opération

Dans cette ambiance délétère autour du siège du parti, ces individus « mal intentionnés sous contrôle des forces de l’ordre lourdement armées, ont ”repeint” le siège », a réagit le parti à travers un communiqué.
Repeindre de couleur autre que le rouge, le siège du parti du cheval, n’enlève pas le militantisme de ses militants au contraire ça renforce l’adhésion des populations qui ont tendance à soutenir celui qui est souvent victime d’injustice. D’ailleurs le militantisme n’est pas dans un bâtiment mais dans le cœur.

Le Parti national panafricain condamne avec la dernière rigueur ces actes ignobles et répréhensibles d’un autre âge qui n’honorent pas notre pays et qui porte atteinte à la liberté de militer dans le parti de son choix  reconnue à chaque citoyen par la Constitution.

Depuis le 19 août 2017, les représentations locales du PNP ont été souvent l’objet des attaques. A Lomé, le siège du parti avait été incendié après les violentes manifestations consécutives à l’arrestation des imams de Sokodé.

                                              Po/14/10/18

                                                   Francine DZIDULA

                                                     E-Mail : togoscoop@gmail.com

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