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TOGO : Le matériel électoral saccagé au nord du pays à Tandjouaré

Le matériel électoral a été saccagé ce dimanche dans la préfecture de Tandjouaré, au nord du pays. C’est un problème d’incompréhension qui serait à la base de cette action de sabotage de l’opération.

Selon nos informations, c’est un problème banal de référence se trouvant sur les cartes imprimées qui a mis le feu aux poudres. Les habitants des deux villages en l’occurrence le village de Gbankone et celui de Gbandagok qui se trouvent dans le canton de Sargou n’étaient pas d’accord que sur leur carte c’est le canton de Doukpone qui y figure. Les mêmes problèmes c’étaient produites dans la zone 1 mais ils n’ont pas dégénéré.

A Tandjouaré, les villages de Gbankone et de Gbandagok dans le canton de Sargou sont en inimitié avec le canton de Doukpone. Donc pour les habitants le fait que c’st ce canton qui figure sur leur carte est synonyme de fraude. C’est ainsi qu’ils ont intimé l’ordre aux agents opérateurs de saisies (OPS) de suspendre l’opération. Les tentatives de ces derniers de la convaincre a fait monter la pression. Ainsi les jeunes ont passé à l’acte en saccageant les kits, le pc et les imprimantes et les calques. De même, les agents ont été agressés. Un OPS a vu sa tête fracassée.

Un acte déploré par l’association des opérateurs de saisies qui a sortie un communiqué pour condamner la violence exercée sur les opérateurs et demandé qu’une enquête soit diligentée pour retrouver les auteurs de ces actes.

C’est la première fois depuis le début de l’opération de recensement électoral qu’on assiste à la destruction du matériel électoral et ceci dans la préfecture du ministre de la Sécurité le Général Yark Damehane.

Nous apprenons que dans la soirée, un détachement des militaires a été déployé dans la ville de Tandjouaré à la recherche des auteurs de ces actes. Six personnes auraient déjà été arrêtées et d’autres en fuite.

Notons que dans le cadre du processus électoral, le gouvernement a mis en place une force spéciale de sécurisation de l’élection. Dénommée Force sécurité élection (FOSE 2018), et composée de 8000 agents issus de la gendarmerie et de la police, cette force est placée  sous le contrôle de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Au Togo, l’élection législative est théoriquement prévue sur le 20 décembre prochain mais l’organisation n’est pas inclusive comme l’a souhaité la CEDEAO, l’organisation sous régionale, qui joue le rôle de facilitation dans la crise togolaise. L’opposition n’est pas représentée dans la CENI malgré que la liste de ses huit représentants ait été envoyée à l’Assemblée nationale pour leur nomination. L’appartenance de l’UFC à l’opposition parlementaire ou non bloque cette nomination.

                                                 Po/12/10/18

                                                   Francine DZIDULA

                                                     E-Mail : togoscoop@gmail.com

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