Togo : Les signes qui augurent d’une alternance apaisée - TOGO SCOOP
TOGO SCOOP INFO Récépissé N°0044/HAAC/12-2021/PL/P
Nous redonnons un sens aux scoops.
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
PARTICIPER AU SONDAGE
TOGO SCOOP
  • ACCUEIL
  • DEVOIR DE MEMOIRE
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIETE
  • CULTURE
  • SPORTS
  • INTERNATIONAL
  • + PLUS
    • ENVIRONNEMENT
    • DIASPORA
    • AGRICULTURE
    • FAITS DIVERS
    • MEDIA
    • TRIBUNE LIBRE
    • INITIATIVE
    • INTERVIEW
  • ACCUEIL
  • DEVOIR DE MEMOIRE
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIETE
  • CULTURE
  • SPORTS
  • INTERNATIONAL
  • + PLUS
    • ENVIRONNEMENT
    • DIASPORA
    • AGRICULTURE
    • FAITS DIVERS
    • MEDIA
    • TRIBUNE LIBRE
    • INITIATIVE
    • INTERVIEW
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
TOGO SCOOP
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
Accueil POLITIQUE

Togo : Les signes qui augurent d’une alternance apaisée

Par La Rédaction
19 décembre 2019
dans POLITIQUE
Temps de lecture:11min de lecture
0

                                                                  Jean-Pierre FABRE serrant la main au ministre ADEDZE

Un long règne crée évidemment des frustrations. Si ces dernières ne sont pas bien maitrisées, il y a risque d’explosion un jour. Dans le cas du Togo, en 50 ans, trop de frustrations et de rancœurs ont été emmagasinées par le peuple. Elles risquent de mettre en mal la cohésion sociale et déboucher sur la chasse aux sorcières en cas d’alternance mal gérée. Certainement, c’est ce que redoutent les tenants du pouvoir actuel qui ne veulent pas céder le pouvoir chaque fois que le choix du peuple ne coïncide pas avec leur volonté.

Cette crainte est souvent renforcée par la gestion qui a été faite de la courte période de transition du début des années 1990, le radicalisme d’une partie de  l’opposition démocratique mais surtout par le « papa m’a dit ». Conséquence, les acteurs politiques ne se voient pas en adversaires portant chacun une vision, un idéal  de développement du pays dans l’intérêt supérieur du peuple, mais la lutte politique s’est transformée en une question de survie, une question de vie ou de mort, où on veut terrasser l’autre. Le pouvoir s’arc-boute derrière ses prestiges tandis  que l’opposition de son côté use de tous les moyens pour le déloger de son piédestal.

A lire Aussi

Recensement électoral : L’ANC lâche pas la zone 1

5e congrès du CAR: A la découverte de Dr Alex Edoh, le nouveau Secrétaire national du parti

DSA : Targone Sambiri propose une assise nationale inclusive pour conjurer le mal togolais

Cette méfiance et cette peur sont dues aussi au fait que durant ces trois dernières décennies, l’opposition et la majorité n’ont jamais travaillé ensemble. Ils se sont beaucoup illustrés sur le terrain d’invectives que de retrousser leurs manches dans l’intérêt supérieur de la nation. Pas de véritable cohabitation. Là où il y a en a eu un semblant (dans le cas de l’accord UFC-RPT par exemple), les acteurs n’ont pas joué franc-jeu. C’est dans l’optique de terrasser complètement l’adversaire. Or, en politique on n’abat pas un adversaire lorsque ce dernier est à terre mais on lui tend la main à se relever.

Mais ces derniers temps des signes d’ouverture du jeu politique se font sentir. Chacun a pu certainement tirer les leçons de la politique d’exclusion et là où elle nous a conduit. On sent désormais chez les acteurs une réelle volonté de tourner cette page sombre et travailler sans animosité dans l’intérêt de la nation.

Ainsi à la faveur des récentes élections locales, dans les différents conseils municipaux  se retrouvent les différentes tendances. Les débats se font dans le respect de l’autre à telle enseigne qu’on s’est mis à regretter l’absence de conseil municipal durant plusieurs années. Son existence aurait favorisé le débat contradictoire ; le jeu politique aurait permis aux acteurs politiques de se côtoyer dissipant ainsi la méfiance.

L’autre signe qui augure d’une alternance sans chasse aux sorcières nous est venu cette semaine, à l’ouverture de la quinzaine commerciale. Jean-Pierre FABRE, maire de la commune Golfe 4, a été invité par le président de la Chambre du commerce et de l’industrie du Togo (CCIT), Germain MEBA, un des pontes du régime. Le vice-président de UNIR, Kokou ADEDZE, y était aussi en sa qualité du ministre du Commerce. Dans le respect des principes républicains, ces différentes personnalités, de tendances différentes, se sont pliés à l’obligation afférente à leur titre.

Ce signe de respect de l’adversaire politique, nous prouve que nos responsables politiques, ne sont pas pour autant des adeptes de l’apocalypse ou du déluge après moi.  Ces signes encourageants sont des gages d’une alternance apaisée et maitrisée. Ils doivent être encouragés et soutenus. Car en se rencontrant le plus souvent la méfiance se dissipera. Doivent être relégué dans les oubliettes, le temps où voir un acteur politique en compagnie d’un responsable politique d’un autre est considéré comme un geste de trahison.

Dans l’intérêt de la nation, la décrispation du jeu politique doit être encouragée, pourquoi pas aller vers une alternance négociée en donnant des garanties à l’autre. La classe politique togolaise en est capable. Il leur manque seulement ce courage de Nelson Mandela  ou de Frederick de Klerk qui les fera inscrire au panthéon de l’Histoire.    Osons croire que rien n’est pas perdu. Un Togo réconcilié avec lui-même passe par là.

Francine DZIDULA

E-Mail : togoscoop@gmail.com

Tél : (00228) 99 56 57 88 : Pour vos reportages, annonces et publicité, contacter le service commercial de votre site Togoscoop
Article précédent

Présidentielle 2020 : Faure GNASSINGBE entre le marteau de ses partisans et l’enclume de la communauté internationale

Prochain article

Atakpamé : Les femmes réclament leurs places sur les trônes royaux!

La Rédaction

La Rédaction

Tél : (00228) 90 96 63 64/ 99 56 57 88 : Pour vos reportages, annonces et publicité, contacter le service commercial de votre site Togoscoop. E-Mail: togoscoop@gmail.com

Prochain article

Atakpamé : Les femmes réclament leurs places sur les trônes royaux!

Il y a un an les législatives qui ont acté la disparition de la C14

Présidentielle 2020 : Le MJU de Wawa porte son choix sur Faure GNASSINGBÉ

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

DECLI_VISUELs_QUIZ_DATA_27x4,5CM_V2
REFONT_DATA_GOOGLE_ADS_300x600Px
REFONT_DATA_GOOGLE_ADS_300x600Px2

SONDAGE TOGO SCOOP

Faut-il rapatrier la dépouille mortelle du président sylvanus olympio au Togo ?Sylvanus Olympio, né le 6 septembre 1902 à Kpando et assassiné le 13 janvier 1963 à Lomé, est un homme politique togolais, premier président de la République togolaise du 15 avril 1961 au 13 janvier 1963, date de son assassinat devant l'ambassade américaine de Lomé lors du coup d'État de 1963 fomenté par Gnassingbé Eyadema et inhumé au Bénin.

TOGO SCOOP

Le site d’informations générales www.togoscoop.info édité par la société de presse TOGO SCOOP INFO, est une presse libre et indépendante togolaise en ligne, qui propose au quotidien des informations d’ordre et de publicité. Le professionnalisme est son crédo.

MENTION LEGALE

Récépissé N°0044/HAAC/12-2021/PL/P

Albert AGBEKO, Directeur de publication

Téléphone (00228) 90 96 63 64

Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de togoscoop.info, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.

LOCALISATION

Siège : sis Rue EEPT, carrefour Avédji

Téléphone (00228) 90 96 63 64

E-Mail: togoscoop@gmail.com

Lomé-Togo

Nous redonnons un sens aux scoops.

  • ACCUEIL

© 2018 TOGO SCOOP

Pas de résultat
Afficher tous les résultats
  • ACCUEIL
  • DEVOIR DE MEMOIRE
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIETE
  • CULTURE
  • SPORTS
  • INTERNATIONAL
  • + PLUS
    • ENVIRONNEMENT
    • DIASPORA
    • AGRICULTURE
    • FAITS DIVERS
    • MEDIA
    • TRIBUNE LIBRE
    • INITIATIVE
    • INTERVIEW

© 2018 TOGO SCOOP

error: Content is protected !!