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Accueil POLITIQUE

TOGO : UNE MISSIVE VENUE DE LA PRISON CIVILE DE LOME POUR FAURE GNASSINGBE

Par La Rédaction
26 octobre 2018
dans POLITIQUE
Temps de lecture:14min de lecture
0

                          Faure Gnassingbe, président du Togo

Il en reçoit beaucoup tous les jours, les missives. Certains il n’a pas le temps de les parcourir. Mais  il n’en a jamais ou rarement reçu venant de ce cachot de Lomé. Le chef de l’Etat togolais Faure GNASSINGBE vient de se voir adressée une correspondance. Elle émane de l’activiste des droits de l’Homme, et premier porte-parole de l’association « En aucun cas » Foli SATCHIVI.

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 C’est depuis sa cellule de la prison civile de Lomé, que le jeune activiste des droits de l’Homme, a choisi de s’adresser au chef de l’Etat. Il n’avait pas le choix puisque depuis le 23 août dernier il est devenu un des colocataires d’une  cellule de la prison civile de Lomé (en compagnie de Kpatcha GNASSINGBE le demi-frère du chef de l’Etat) pour  défaut « d’autorisation officielle » pour son association et pour avoir « nargué les policiers » selon le ministre de la sécurité le Général Yark Damehane.

Son incarcération en compagnie des autres responsables des droits de l’Homme et de la société civile fait partie des mesures d’apaisement préconisées par la feuille de route de la CEDEAO.

Le président de la  Ligue togolaise des droits des étudiants (LTDE) débute son courrier par un riche rappel des injustices qu’il  subit depuis qu’il a décidé d’être la voix des étudiants du Togo. Il conclut cette partie par « mon seul et véritable crime, s’il en était, a été d’avoir demandé, en tant que Président de la LTDE, l’amélioration des conditions de vie, d’études et d’évaluation des étudiants des universités de Lomé et de Kara ».

La seconde partie de ce rappelle relate les brimades qu’a subies le président du Mouvement «  En aucun cas » depuis qu’il a décidé de s’engager pour le retour de la Constitution de 1992.

Cet engagement citoyen a fait de lui la cible des tenants du statut quo. Ainsi, il sera victime des persécutions, arrestations, menaces de morts, incarcération au SRI pour finalement se retrouver à la prison.

Là, privé de nourriture et de visite durant deux jours, il sera maintenu à la prison à la suite d’une farce procédurale après que sa demande de mise en liberté provisoire fut rejetée.

« Depuis plus de trois semaines, je suis gravement malade. Mais même l’accès aux soins m’est refusé. Certains de vos acolytes contactent ma mère pour lui dire que je ne serais libéré que si je demande pardon », écrit le Premier porte-parole du Mouvement en aucun dans son courrier adressé au chef de l’Etat.

Conseil que l’activiste dit qu’il ne suivra pas car « j’ai volé, tué, violé, braqué, escroqué, tiré à bout portant sur des manifestants ou passer à tabac des citoyens ? Ou bien pour avoir réclamé mes droits et la liberté de mon peuple que, depuis 51 ans le régime que vous incarnez opprime, écrase, terrorise, affame, abêtit, clochardise et exploite », se demande-t-il.

« Vous m’avez déjà pris beaucoup. Je n’accepte pas que vous me prenez encore le peu de droits et de liberté qui me reste », continue SATCHIVI.

Il termine son courrier en s’adressant à la sensibilité et au cœur chef de l’Etat. « Malgré les persécutions que vous avez fait abattre sur moi, je me disais toujours qu’il existerait en vous, en dépit de l’opinion répandue, un peu humanisme qui n’attendait qu’une petite étincelle pour se transformer en un grand amour patriotique pour les citoyens et cette terre commune dont nous sommes les héritiers », conclut-il sur une note d’espoir. Pas si sûr que cet appel au chef de l’Etat soit entendu. Ce dernier qui a embastillé son demi-frère depuis près d’une dizaine d’année malgré les appels à la raison à lui lancé par plusieurs personnalités tant nationale qu’internationale, ce n’est pas un courrier d’un SATCHIVI qui fera bouger les lignes.

Le Comité de suivi est attendu sur ce dossier ainsi que les autres acteurs de la société civile  qui croupissent injustement dans nos prisons pour affaire politique.

                                             Po/16/10/18

                                                   Francine DZIDULA

                                                     E-Mail : togoscoop@gmail.com
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Faut-il rapatrier la dépouille mortelle du président sylvanus olympio au Togo ?Sylvanus Olympio, né le 6 septembre 1902 à Kpando et assassiné le 13 janvier 1963 à Lomé, est un homme politique togolais, premier président de la République togolaise du 15 avril 1961 au 13 janvier 1963, date de son assassinat devant l'ambassade américaine de Lomé lors du coup d'État de 1963 fomenté par Gnassingbé Eyadema et inhumé au Bénin.

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