Transhumance : Bouviers peuhls et paysans, des frères inconciliables ? - TOGO SCOOP
TOGO SCOOP INFO Récépissé N°0044/HAAC/12-2021/PL/P
Nous redonnons un sens aux scoops.
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
PARTICIPER AU SONDAGE
TOGO SCOOP
  • ACCUEIL
  • DEVOIR DE MEMOIRE
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIETE
  • CULTURE
  • SPORTS
  • INTERNATIONAL
  • + PLUS
    • ENVIRONNEMENT
    • DIASPORA
    • AGRICULTURE
    • FAITS DIVERS
    • MEDIA
    • TRIBUNE LIBRE
    • INITIATIVE
    • INTERVIEW
  • ACCUEIL
  • DEVOIR DE MEMOIRE
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIETE
  • CULTURE
  • SPORTS
  • INTERNATIONAL
  • + PLUS
    • ENVIRONNEMENT
    • DIASPORA
    • AGRICULTURE
    • FAITS DIVERS
    • MEDIA
    • TRIBUNE LIBRE
    • INITIATIVE
    • INTERVIEW
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
TOGO SCOOP
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
Accueil AGRICULTURE

Transhumance : Bouviers peuhls et paysans, des frères inconciliables ?

Par La Rédaction
21 août 2019
dans AGRICULTURE
Temps de lecture:11min de lecture
0


Le déplacement saisonnier des troupeaux d’un lieu vers d’autres sous la conduite des bergers,  la transhumance, est devenu de nos jours source d’insécurité pour les paysans. Au cours de ces dernières années plusieurs affrontements ont opposé des bouviers transhumants aux autochtones dans différentes localités du Togo. La plupart de ces affrontements sont soldés par des pertes en vies humaines et plusieurs bétails sacrifiés. Des affrontements comme celui qui a failli se produire ce 20 août à Atikpaï, environ 7km de Gléï (140km de Lomé),  mettent à mal la libre circulation des personnes et des biens dans la sous région et des accords ratifiés par notre pays.

A lire Aussi

Ferme AMY Bous : Un début prometteur

Une alimentation saine ne doit pas être un luxe pour les Africains

Togo : En réponse à la COVID, la BAD réaffecte 3 millions de dollars au secteur agricole

Il sonnait 7h ce 20 août 2019, dans le village d’Atikpaï quand le sieur S.T. décida de faire un tour dans son champ pour constater de visu l’état de ses cultures. Quelle ne fût pas sa surprise de se retrouver nez à nez avec deux peuhls qui conduisaient leurs troupeaux de bœufs et observaient ceux-ci ravager allègrement les cultures parce que disent-ils ils étaient en pâture. A la vue de cette scène, la réaction du paysan était de  demander aux bergers si ce qu’ils   faisaient étaient normal. Mais contre toute attente, l’un des bouviers  peuhls, a sorti un pistolet et lui a tiré dessus. Il s’est effondré après avoir reçu par la suite plusieurs balles.

Profitant de la situation, les bouviers  peuhls ont alors pris la poudre d’escampette avec leurs bêtes. La victime n’a eu la vie sauve que grâce à un passant qui lui a apporté assistance en l’évacuant au CHR d’Atakpamé pour des soins.

Cette situation aurait été plus préjudiciable, si les paysans avaient réagit. On aurait déploré des pertes en vies humaines. Aujourd’hui, il est patent qu’il y a un rejet des bouviers dans plusieurs localités du pays. A tort ou à raison, ils sont considérés comme agressifs et l’exaspération semble totale. Certains prédisent même l’apocalypse si des mesures drastiques ne sont pas prises pour encadrer la transhumance et gérer les conflits.

Une situation qui doit interpeller les autorités du ministère de l’administration territoriale et de l’agriculture à gérer les problèmes de transhumances qui deviennent récurrents dans notre pays et sapent le vivre ensemble.

En saisons sèches plusieurs bouviers nomades souvent des Peulhs migrent des pays sahéliens vers les côtes à la recherche du pâturage pour leurs bêtes. Ces dernières détruisent le plus souvent les récoltes des pasteurs ce qui engendre des conflits.La transhumance est réglementée dans la sous région. Selon l’arrêté interministériel portant organisation du mouvement de la transhumance au Togo, l’entrée et la sortie des troupeaux transhumants étrangers sur le territoire togolais sont subordonnées à la détention par leurs propriétaires ou les bouviers d’un certificat international de transhumance (CIT) CEDEAO, dûment signé par les autorités administratives du pays dont sont originaires les animaux, conformément à la décision A/DECX.5/1098 du 31octobre 1998.

Les troupeaux transhumants non munis du certificat international de transhumance sont interdits de séjour au Togo. Ceux qui seront entrés illégalement sur le territoire, seront mis en quarantaine aux frais du propriétaire, sans préjudice de l’application des sanctions prévues par les lois en vigueur sous réserve de la présentation du CIT/CEDEAO dans un délai de quinze jours. Passé ce délai, les animaux seront vendus aux enchères publiques avec concours d’un huissier de justice et d’un représentant du ministre de l’Economie et des Finances.

Jean-Marc E.

E-Mail : togoscoop@gmail.com
Article précédent

Permis de conduire pour les motocyclistes : Le gouvernement doit donner un délai raisonnable, selon la LCT

Prochain article

Religion : Deux églises dans la visée de la direction des cultes

La Rédaction

La Rédaction

Tél : (00228) 90 96 63 64/ 99 56 57 88 : Pour vos reportages, annonces et publicité, contacter le service commercial de votre site Togoscoop. E-Mail: togoscoop@gmail.com

Prochain article

Religion : Deux églises dans la visée de la direction des cultes

Comparution ce matin de Foli SATCHIVI devant la Cour d’appel de Lomé : la zone de nouveau bouclée par la gendarmerie

Football/Transfert : Didier Kougbenya rebondit en Israël

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SONDAGE TOGO SCOOP

Faut-il rapatrier la dépouille mortelle du président sylvanus olympio au Togo ?Sylvanus Olympio, né le 6 septembre 1902 à Kpando et assassiné le 13 janvier 1963 à Lomé, est un homme politique togolais, premier président de la République togolaise du 15 avril 1961 au 13 janvier 1963, date de son assassinat devant l'ambassade américaine de Lomé lors du coup d'État de 1963 fomenté par Gnassingbé Eyadema et inhumé au Bénin.

TOGO SCOOP

Le site d’informations générales www.togoscoop.info édité par la société de presse TOGO SCOOP INFO, est une presse libre et indépendante togolaise en ligne, qui propose au quotidien des informations d’ordre et de publicité. Le professionnalisme est son crédo.

MENTION LEGALE

Récépissé N°0044/HAAC/12-2021/PL/P

Albert AGBEKO, Directeur de publication

Téléphone (00228) 90 96 63 64

Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de togoscoop.info, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.

LOCALISATION

Siège : sis Rue EEPT, carrefour Avédji

Téléphone (00228) 90 96 63 64

E-Mail: togoscoop@gmail.com

Lomé-Togo

Nous redonnons un sens aux scoops.

  • ACCUEIL

© 2018 TOGO SCOOP

Pas de résultat
Afficher tous les résultats
  • ACCUEIL
  • DEVOIR DE MEMOIRE
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIETE
  • CULTURE
  • SPORTS
  • INTERNATIONAL
  • + PLUS
    • ENVIRONNEMENT
    • DIASPORA
    • AGRICULTURE
    • FAITS DIVERS
    • MEDIA
    • TRIBUNE LIBRE
    • INITIATIVE
    • INTERVIEW

© 2018 TOGO SCOOP

error: Content is protected !!