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Tribune libre de Fulbert Sassou ATTISSO : Le 20 décembre 2018 ne sonne pas le glas de la lutte contre le régime de Faure Gnassingbé

Par La Rédaction
17 décembre 2018
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Temps de lecture:11min de lecture
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Le 20 décembre 2018 ne doit pas être considéré comme la fin de la lutte contre le régime de Faure Gnassingbé. De même, les appels à la résistance adressés aux populations ne peuvent s’inscrire dans une temporalité ; la lutte politique au Togo est permanente jusqu’à la fin de la dictature, et elle transcende la comédie électorale en cours. Qu’il y ait un 20 décembre 2018 ou pas, la résistance ne doit pas faiblir, et le maître-mot des quêteurs de l’alternance et du changement doit être : mobilisation générale au Togo et en diaspora.

Les élections législatives du 20 décembre 2018, non seulement, révoltent tout esprit impartial qui connaît la politique togolaise, mais surtout constituent un non-sens. Elles révoltent parce que les organisateurs donnent l’impression que les élections sont la solution à la crise née de la dynamique populaire du 19 août 2017. Or, ces élections n’apportent de réponse à aucune des revendications posées par cette dynamique. De plus, ses tenants savent très bien que les élections ne sont pas la solution au problème du Togo. Si c’était le cas, le lot d’élections organisées depuis 1994 dans le pays auraient suffi à mettre fin à la crise togolaise. Et ce ne sont pas des élections aux règles fixées par une seule partie qui seraient la solution. Loin s’en faut !

Ce processus électoral est un non-sens parce que les acteurs qui lui imprimeraient la nature d’une compétition n’y sont pas, et à juste titre. C’est trivial que dans une compétition les règles sont fixées d’un commun accord par les compétiteurs. A plus forte raison une élection à l’issue de laquelle la destinée d’un pays va être décidée. Le non-sens de ces élections législatives s’explique surtout par la fuite en avant des organisateurs, qui ne se soucient pas de démontrer, pour une fois, qu’ils peuvent organiser des élections consensuelles et transparentes. Pourquoi faire du 20 décembre une date fétiche, alors que l’enjeu des élections au Togo est de situer l’opinion sur le courant politique véritablement majoritaire dans le pays ?

Le citoyen togolais qui chercherait à se mettre en travers de ce processus électoral serait dans son droit, d’autant qu’on va utiliser l’argent de l’Etat auquel il contribue pour un événement qui l’exclut, pour une cause dont il n’est pas solidaire, et surtout pour des élections au cours desquelles sa voix ne compterait pas pour désigner les représentants du peuple. Toutes les forces vives impartiales du pays crient leur compréhension et leur soutien aux citoyens dans leur désarroi de sortir les mains nues pour entraver les tenants des élections du 20 décembre 2018 dans leur aventure suicidaire qui va compliquer davantage la situation du pays.

Il n’y a que la CEDEAO, ce patronat des chefs d’Etat, pour comprendre les organisateurs des élections législatives du 20 décembre 2018 au Togo, et se taire face à leur aventure solitaire. Il n’y a que des facilitateurs complaisants pour comprendre un régime vieux de plus de 50 ans dont les frasques visant à se conserver sont de notoriété publique. Cette CEDEAO mérite au Togo le sort que les Burkinabés lui ont réservé en la renvoyant purement et simplement, au moment où elle tentait de légitimer le coup d’Etat de Gilbert Diendéré, qui devait ramener Blaise Compaoré au pouvoir. Les acteurs politiques de l’opposition ont fait confiance à cette CEDEAO qui les avait déjà menés en bateau en 2005. Que la CEDEAO, son Comité de Suivi et ses facilitateurs aient permis au régime de Faure Gnassingbé de reprendre la main et d’être en passe d’organiser une comédie électorale, après leur fameuse feuille de route, les forces démocratiques et les populations qui les soutiennent vont continuer la lutte jusqu’à la fin de la dictature.

Les appels à la résistance ne peuvent se limiter au 20 décembre 2018, mais ils sonnent le tocsin pour la mobilisation générale contre le régime de Faure Gnassingbé. Cette mobilisation doit être permanente et plus efficace que naguère. Nous autres avions compris très tôt que la lutte pour l’alternance et le changement recommande aux acteurs politiques et de la société civile de retourner sur le terrain pour remobiliser les populations et leur inculquer qu’elles sont les artisans de leur libération.

Pour ce faire, il est impérieux que chaque acteur politique et militant de la démocratie réfléchissent à une série de questions : pourquoi sommes-nous arrivés à ce stade, quand nous avons réussi, après la marche du 19 août 2017, à mobiliser des centaines de milliers de Togolaises et Togolais dans les rues au Togo et en diaspora ? Pourquoi nos populations n’ont pas eu le courage de se libérer au cours des grands rassemblements, quand on sait que d’autres peuples (Burkinabès, Tunisiens, Egyptiens, …) n’ont pas rassemblé autant de monde pour y arriver ? Comment avons-nous fait pour replonger dans le cycle contestation-dialogue- élections frauduleuses ? Qu’avons-nous pu obtenir des revendications qui ont sous-tendu la lutte ?

Le cycle contestation-dialogue-élections frauduleuses dans lequel nous sommes retombés a pourtant été conjuré dans un passé récent. Une auscultation des consciences est nécessaire et s’impose surtout aux acteurs politiques, si tant est que nous voulons réengager une dynamique plus efficace et gagnante contre le régime de Faure Gnassingbé.

Pour l’heure, les forces démocratiques doivent se rassurer : que les élections législatives du 20 décembre 2018 aient lieu ou pas, la résistance continue jusqu’à la fin de la dictature de Faure Gnassingbé et l’instauration d’un régime démocratique qui mettra le Togo sur la voie du développement.

Lomé, le 17 décembre 2018

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Faut-il rapatrier la dépouille mortelle du président sylvanus olympio au Togo ?Sylvanus Olympio, né le 6 septembre 1902 à Kpando et assassiné le 13 janvier 1963 à Lomé, est un homme politique togolais, premier président de la République togolaise du 15 avril 1961 au 13 janvier 1963, date de son assassinat devant l'ambassade américaine de Lomé lors du coup d'État de 1963 fomenté par Gnassingbé Eyadema et inhumé au Bénin.

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