« J’entame ce matin une grève de la faim devant le domicile de Mme Sabine MENSAH (la mère du Président Faure Gnassingbé) ». C’est par ce message posté sur les réseaux sociaux que l’activiste et 1er porte-parole du Mouvement politique « En aucun cas » a annoncé avoir entamé ce jeudi 16 février une grève de la faim.
Le but de l’opération annonce-t-il est, à travers la mère du chef de l’Etat, passer un message à son fils de surseoir « provisoirement » le projet de désengorgement des voies publiques de Lomé.
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Mais comme on pouvait s’y attendre la grève de la faim qui est une manifestation pacifique n’est pas du tout facile à mener dans le contexte togolais. C’est ainsi quelques heures après avoir annoncé avoir entamé la grève de la faim, l’activiste revient avec une autre publication : « j’ai été chassé avec arme, coup de poing et menace de mort du domicile de Mme Sabine Mensah. Un militaire en poste devant le domicile a même donné l’ordre de tirer sur moi. Pour l’heure, je suis sur les rails perpendiculaire à la rue qui mène au domicile de la maman et de Me Yawovi Agboyibo », écrit-il.
Et de poursuivre qu’interdiction lui a été faite de rester devant le domicile de Me Agboyibo ou devant tout autre domicile de la rue.
Si ailleurs, les grèves de la faim sont des manifestations pacifiques de dépit que mènent des citoyens pour faire pression sur les gouvernants afin qu’on écoute leurs préoccupations. Ici, elles sont considérées comme une plaisanterie, dixit le Général Yark Damehane à propos de la grève de la faim du leader politique Habia Nicodème.
Francine DZIDULA
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