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CONTRACTUALISATION DES HOPITAUX DU TOGO : L’OMS IMPRESSIONNEE PAR LES RESULTATS ENCOURAGEANTS OBTENUS

    Le ministre Mijiyawa au centre entouré de Dr MATSHIDISO et Damien Mama représentant résident du PNUD au Togo

Arrivée à Lomé, lundi dernier, le  Directeur régional de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) pour l’Afrique, Dr MATSHIDISO Rebecca Moeti, a assisté ce matin à Lomé à un atelier bilan sur « les résultats de l’approche contractuelle des services de santé  au Togo ».

Lancée en juin 2017, la réforme de gestion par l’approche contractuelle, est présentée par les autorités togolaises comme la solution « miracle » pour sortir les hôpitaux publics du gouffre dans lequel ils gisent depuis plusieurs années. Mais pour ses pourfendeurs, cette  gestion contractuelle des hôpitaux publics n’est plus ni mois qu’une privatisation et  un désengagement de l’Etat des hôpitaux publics. Plus d’un an après son lancement quel bilan peut-on faire de cette gestion ? C’est à cet exercice que s’est livré le ministre de la santé et de l’hygiène publique, le professeur Moustapha MIJIYAWA, au cours de cette rencontre en présence du Directeur régional Afrique de l’OMS.

MIJIYAWA, plus d’un an après le début de cette gestion, a exprimé sa  satisfaction totale. Il en veut pour preuve les bons résultats obtenus sur le terrain. « En quelques mois, les résultats  sont  encourageants. Aujourd’hui, ce qui est clair c’est que cette contractualisation a beaucoup assaini la gestion des finances des hôpitaux et a impacté sur les taux de fréquentations, les taux de consultations, l’aspect maternité, l’aspect prise en charge… », a indiqué le ministre.

Selon les premiers  résultats de cette gestion. La contractualisation a permis d’avoir les médicaments à plus de 95% dans les centres contractualisés de Kara, Sokodé Atakpamé et Blitta, d’avoir la salubrité des centres, la motivation et la valorisation des agents impliqués dans la gestion à travers le comité de trésorerie, le renforcement de l’appui des partenaires, le diagnostic pertinent des besoins.

En ce qui concerne les chiffres d’affaires, en quelques mois, ils sont en progression. A titre indicatif, ils sont de  63% pour le CHR de Dapaong, 69% pour CHU Kara, 28% pour le CHR Sokodé, 22% pour CHP Blitta, 59% pour CMS Siou, 34% pour CHR Atakpamé.

« Quand on a des résultats aussi encourageants, ça nous incite à procéder à une extension rapide du processus pour que tous les hôpitaux publics soient concernés », se réjouit le ministre.

LE PAYS EST SUR LA BONNE VOIE

Pour l’OMS améliorer efficacement les systèmes de financement de santé et des systèmes de santé en général, doit constituer l’objectif essentiel de toute politique de santé. C’est pourquoi pour son directeur régional Afrique, le gouvernement togolais en décidant avec l’argent déjà disponible d’améliorer efficacement le système de santé en impactant positivement sur la population mérite d’être encouragé. 
                                             Dr MATSHIDISO Rebecca Moeti, Directeur régional Afrique OMS

 

« J’ai été très  impressionnée par les résultats, c’est très encourageant dans le sens de l’amélioration de la gestion, de la gouvernance, du processus au niveau des hôpitaux qui a déjà montré la potentialité d’amélioration des bénéfices pour la population », a déclaré Dr MATSHIDISO.

La première femme à occuper le poste Directeur régional pour l’Afrique au sein de l’institution en charge des questions de santé, s’est dit également impressionnée par les chiffres de la contractualisation que le ministre a partagés. « Votre pays est sur la bonne voie d’avoir embrasser cette initiative », a-t-elle indiqué promettant le soutien de son organisation à l’initiative. Plus loin, elle a même promis partager ces résultats et ses expériences avec d’autres pays de sa zone de couverture.

 Notons que l’approche contractuelle a été lancée en 2017 d’abord au CHR Atakpamé et de Blitta avant d’être étendue au CHU-SO et au CHU Kara, aux CHR de Dapaong, et de Sokodé et au CMS de Siou. Au CHU SO, elle a d’abord concerné les services de laboratoire, de radiologie, de pharmacie, et de morgue, alors qu’elle a été d’emblée implantée à la totalité des six autres formations sanitaires.

So/08/04/19

Clarisse AFANOU

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