De Lomé à Tsévié, « Projet d’éducation à la promotion d’un environnement scolaire sain » séduit

Après le Grand-Lomé, le « Projet d’éducation à la promotion d’un environnement scolaire sain » a mis le cap sur Tsévié dans la préfecture de Zio pour la formation des acteurs de l’éducation sur la protection de l’environnement. La première manche a concerné les parents d’élèves. Durant deux jours, ceux-ci ont été instruits sur divers modules ayant trait à la protection de l’environnement.

Ce projet vise à faire connaitre aux acteurs de l’éducation nationale (élèves, enseignants et parents) leur environnement et les amener à poser des actes qui permettent l’assainissement et  l’amélioration de leur cadre de vie.

Dans le Zio tout comme dans le Grand Lomé, le projet est bien apprécié par les bénéficiaires. En témoigne les propos recueillis.

« Il y a beaucoup de choses que je croyais connaitre mais je me suis rendu compte que j’ai négligé beaucoup de choses en matière de protection de l’environnement et cette formation m’a ouvert les yeux », a témoigné M. Agbédanou, ancien député et président de COGES (Comité de gestion de la santé) Tsévié.

A la suite de cette formation, devenu acteur de la sauvegarde de l’environnement, l’ancien député s’est engagé à œuvrer à la protection de l’environnement et ceci en luttant contre le dépôt des ordures dans les établissements scolaires et près des habitations…

« C’est un devoir pour moi désormais ; à chaque fois que je vois des choses qui polluent l’environnement je dois réagir et avoir un comportement civique », a-t-il déclaré.

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Même son de cloche de la part de Mme Djokpé Adjo Enyonam, parente d’élève qui affirme avoir pris la résolution de renoncer aux mauvaises habitudes à la suite de cette formation. « On faisait des choses qui n’étaient pas bonnes. Après la formation, tout ce que nous avons entendu, tout ce que nous avons appris, j’ai pris la ferme décision de changer d’habitude pour que nos milieux soient propres pour une vie durable », avoue-t-elle.

Bien laver les assiettes qui sont le nid des microbes, détruire les eaux stagnantes, enlever les toiles d’araignées, rentre propre mon milieu et apprendre à ses enfants à bien s’occuper de son environnement… sont quelques résolutions prises.

« Je trouve un intérêt particulier à participer à cette rencontre », avoue Moglo Amah Catherine pour qui la rencontre a permis de comprendre certaine chose, d’apprendre certaine chose. « Il y a certaine chose dans notre environnement immédiat qui peuvent être source de maladie, c’est ici qu’on nous l’a révélée et que si nous sommes dans la propriété nous serons protégés contre certaines maladies ».

Joseph Koffi Kanitom, responsable du projet a apprécié la réceptivité des parents au cours de la formation. Il espère qu’à la fin, « ils puissent préparer, planifier des actions pour pouvoir accompagner et les enseignants et les élèves en matière de protection de la nature, d’assainissement de leur milieu de vie, de bonne gestion des ordures produites dans les établissements. Ensuite que ces parents puissent être le relai auprès de leur communauté».

La satisfaction du responsable du projet va aussi au niveau des changements d’attitude observé dans les établissements scolaires pris en compte par le projet. « Un tour dans ces établissements vous verrez une nette différence par rapport aux autres établissements : l’entretien, la salubrité comparés aux autres établissements où nous ne sommes pas intervenus sautent aux yeux », note-t-il.

Ce constat pousse beaucoup d’admirateur du projet à plaider pour son extension à d’autres établissements scolaires. Une sollicitation, qui certainement, sera prise en compte par les partenaires du projet dans les années à venir.

Notons que dans la préfecture de Zio, les cinq établissements pris en compte par le projet sont : le CEG Tsévié ville 1, CEG Tsévié ville 2, CEG Tsévié ville 3, le lycée Davié et le lycée Gbatopé.

Initié par la Coalition Nationale Togolaise pour l’Education Pour Tous (CNT/EPT) en partenariat avec le Programme de Coopération Volontaire Compétences Leadership Éducation (PCV-CLÉ), ce projet a reçu le soutien de trois organisations canadiennes que sont: la Fondation Paul Gérin-lajoie, Éducation Internationale, la Fédération des Cégeps et avec pour partenaires stratégiques: l’Institut de la Francophonie pour l’Éducation et la Formation (IFEF) ainsi que le Forum des Éducatrices Africaines (FAWE).

 

Francine DZIDULA

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