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Accueil DEVOIR DE MEMOIRE

Devoir de mémoire : Il y a 11 ans le “procès Kpatcha Gnassingbé”

Par La Rédaction
7 février 2023
dans DEVOIR DE MEMOIRE
Temps de lecture:5min de lecture
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Le jeudi 15 septembre 2011, la Cour suprême du Togo après une semaine de procès condamne Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du président de la République du Togo, dans une affaire d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat, à vingt (20) ans de réclusion, à la déchéance civique et la confiscation générale. Dans le box des accusés outre le demi-frère du chef de l’Etat, figuraient 32 autres personnalités civiles et militaires dont le général à la retraite Assani Tidjani, ancien chef d’état-major des forces armées togolaises et ex-ministre de la Défense, un autre demi-frère du président, Essolizam Gnassingbé.

 « Les faits sont établis contre lui », a annoncé le président de la Cour suprême du Togo Abalo Pétchélébia au sujet de Kpatcha Gnassingbé, ancien ministre de la Défense, surnommé « vice-président », âgé de 41 ans. « Il y a lieu de le déclarer coupable de crime de complot contre la sûreté de l’État. La Cour le condamne à vingt ans de prison et prononce contre lui la déchéance civique », a poursuivi le haut magistrat.

 Le demi-frère du président Faure Gnassingbé, Kpatcha Gnassingbé, a été condamné à 20 ans de prison pour avoir fomenté un coup d’État en 2009 contre son frère. Les 32 inculpés dans le cadre du procès ont quant à eux écopé de peines allant de 12 mois à 20 ans de détention. La même peine a été prononcée contre trois autres personnes parmi lesquelles le général Assani Tidjani.

L’image phare de ce procès et qui restera dans la mémoire collective des  Togolais est Kpatcha arrivant au  tribunal menotte au poing.  C’était incroyable ! L’autre fait marquant de ce procès est la demande de pardon au peuple togolais dans l’esprit de la réconciliation nationale faite  par Kpatcha. Cette demande est-elle sincère et les Togolais sont-ils prêts à l’accepter surtout qu’elle émane d’une personne soupçonnée d’être le principal instigateur des violences post-électorales d’avril 2005 est une autre paire de manche.

Faut-il rappeler aussi qu’au soir du 5 février 2005 quand le quarteron de hauts officiers de l’armée togolais transmettait le pouvoir à Faure Gnassingbé à la suite du décès du président Eyadema, Kpatcha était à côté de lui, d’où le surnom de vice-président qu’on lui affublait.

 Depuis sa condamnation, la Commission de justice des nations unies et la cour de justice de la CEDEAO ont demandé la remise en liberté des personnes condamnées dans le cadre de ce procès mais rien n’est fait. Même la maladie qui l’a contrainte a passé plus de 8 mois au pavillon militaire du CHU, son demi-frère de président, a refusé son élargissement. Ce n’est pas la demande de grâce présidentielle introduite à plusieurs reprises par l’intéressé et ses avocats qui vont faire changer d’avis au président Faure Gnassingbé.

Ce qui est paradoxal dans cette affaire aujourd’hui est qu’au moment où le président Faure Gnassingbé maintien son demi-frère dans le lien de la détention depuis plus de la moitié de la peine encourue, il offre ses bons offices pour la libération des 46 militaires ivoiriens accusés de tentative de renversement des institutions maliennes, pratiquement les mêmes accusations portées contre son frère.

Notons que les circonstances du coup d’État restent floues. On sait seulement selon les révélations faites qu’une tentative a été déjouée en avril 2009, alors que le président Faure Gnassingbé s’apprêtait à se rendre en Chine. Dans la nuit du 12 au 13 avril 2009, un raid des forces de l’ordre avait été mené contre le domicile de Kpatcha Gnassingbé à Lomé. Et le 15 avril 2009, il était arrêté devant l’ambassade américaine où il tentait de trouver refuge.

…Parce que un peuple sans histoire est un monde sans âme.

 

Albert AGBEKO

E-Mail: togoscoop@gmail.com

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Faut-il rapatrier la dépouille mortelle du président sylvanus olympio au Togo ?Sylvanus Olympio, né le 6 septembre 1902 à Kpando et assassiné le 13 janvier 1963 à Lomé, est un homme politique togolais, premier président de la République togolaise du 15 avril 1961 au 13 janvier 1963, date de son assassinat devant l'ambassade américaine de Lomé lors du coup d'État de 1963 fomenté par Gnassingbé Eyadema et inhumé au Bénin.

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