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La coopération franco-africaine peut-elle effectivement subir de profonds changements ?

Par Togo Scoop
6 mars 2023
dans ACTUALITES
Temps de lecture:4min de lecture
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La coopération franco-africaine peut-elle effectivement subir de profonds changements ?

French President Emmanuel Macron (L) meets with Gabon's President Ali Bongo Ondimba (R) for a bilateral meeting at Presidential Palace in Libreville, on March 1, 2023. - French President Emmanuel Macron arrived in Libreville on March 1, 2023, for a four-day tour of Central Africa, designed to usher in a new era in the relationship between France and the continent where anti-French resentment is growing. (Photo by LUDOVIC MARIN / AFP)

 

La question mérite d’être posée car l’essentiel du discours d’Emmanuel Macron avant sa tournée africaine était :

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« Approfondir le partenariat entre la France, l’Europe et le continent africain ».  Ce discours du président français, Emmanuel Macron, à l’avant-veille d’une tournée africaine qui va le conduira, du 1er au 5 mars 2023, dans quatre pays d’Afrique centrale, notamment au Gabon, en Angola, au Congo Brazzaville et en République démocratique du Congo. Le discours fait la précision de « sa vision du partenariat avec les pays africains » et l’orientation qu’il compte y donner pour son second quinquennat. Une vision qui traduit une volonté de l’Elysée de changer son fusil d’épaule, dans ses relations avec l’Afrique.

Une nécessité sans doute dictée par la nouvelle donne sur le terrain et la montée en flèche du sentiment anti-français dans certains pays en Afrique qualifiés de “pré-carré français“. Mais en exposant cette vision qui se veut une rupture avec l’ordre classique, au moment d’entamer cette tournée en Afrique centrale, sans doute le président français cherche-t-il, au-delà des questions de coopération bilatérale, à prévenir, dans cette partie de l’Afrique, la contagion du sentiment anti-français qui fait le lit des déboires de la France dans certaines parties du continent noir.

Emmanuel Macron est conscient de l’humiliation subie notamment en Afrique de l’Ouest où la France a été contrainte de retirer ses forces militaires dans les pays comme le Mali et le Burkina Faso en pleines transitions politiques. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le discours d’Emmanuel Macron ne manque pas d’intérêt pour la jeunesse africaine. Et l’on se demande s’il sera à la hauteur des attentes de cette jeunesse à la conscience de plus en plus éveillée et décidée à obtenir un partenariat d’égal à égal, dans la forme comme dans le fond, avec l’ancienne puissance coloniale qui paie sans doute aujourd’hui, le prix d’une politique jugée parfois un peu trop empreinte de paternalisme voire de condescendance dans laquelle elle se donnait tous les droits, y compris ceux d’un interventionnisme de mauvaise foi  où elle faisait et défaisait les régimes en Afrique. Mais cette époque semble à jamais révolue. Et tout porte à croire qu’aujourd’hui, les Africains vivent de plus en plus difficilement la présence militaire française sur leur continent en proie à des défis nouveaux comme la lutte contre le terrorisme dans laquelle l’armée française est loin de combler les attentes de certains partenaires africains.

 

Olivier KOUDJO

E-Mail: togoscoop@gmail.com

Tél : (00228) 90 96 63 64/ 99 56 57 88 : Pour vos reportages, annonces et publicité, contacter le service commercial de votre site Togoscoop.

 

La coopération franco-africaine peut-elle effectivement subir de profonds changements ?

La question mérite d’être posée car l’essentiel du discours d’Emmanuel Macron avant sa tournée africaine était :

« Approfondir le partenariat entre la France, l’Europe et le continent africain ».  Ce discours du président français, Emmanuel Macron, à l’avant-veille d’une tournée africaine qui va le conduira, du 1er au 5 mars 2023, dans quatre pays d’Afrique centrale, notamment au Gabon, en Angola, au Congo Brazzaville et en République démocratique du Congo. Le discours fait la précision de « sa vision du partenariat avec les pays africains » et l’orientation qu’il compte y donner pour son second quinquennat. Une vision qui traduit une volonté de l’Elysée de changer son fusil d’épaule, dans ses relations avec l’Afrique.

Une nécessité sans doute dictée par la nouvelle donne sur le terrain et la montée en flèche du sentiment anti-français dans certains pays en Afrique qualifiés de “pré-carré français“. Mais en exposant cette vision qui se veut une rupture avec l’ordre classique, au moment d’entamer cette tournée en Afrique centrale, sans doute le président français cherche-t-il, au-delà des questions de coopération bilatérale, à prévenir, dans cette partie de l’Afrique, la contagion du sentiment anti-français qui fait le lit des déboires de la France dans certaines parties du continent noir.

Emmanuel Macron est conscient de l’humiliation subie notamment en Afrique de l’Ouest où la France a été contrainte de retirer ses forces militaires dans les pays comme le Mali et le Burkina Faso en pleines transitions politiques. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le discours d’Emmanuel Macron ne manque pas d’intérêt pour la jeunesse africaine. Et l’on se demande s’il sera à la hauteur des attentes de cette jeunesse à la conscience de plus en plus éveillée et décidée à obtenir un partenariat d’égal à égal, dans la forme comme dans le fond, avec l’ancienne puissance coloniale qui paie sans doute aujourd’hui, le prix d’une politique jugée parfois un peu trop empreinte de paternalisme voire de condescendance dans laquelle elle se donnait tous les droits, y compris ceux d’un interventionnisme de mauvaise foi  où elle faisait et défaisait les régimes en Afrique. Mais cette époque semble à jamais révolue. Et tout porte à croire qu’aujourd’hui, les Africains vivent de plus en plus difficilement la présence militaire française sur leur continent en proie à des défis nouveaux comme la lutte contre le terrorisme dans laquelle l’armée française est loin de combler les attentes de certains partenaires africains.

 

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Faut-il rapatrier la dépouille mortelle du président sylvanus olympio au Togo ?Sylvanus Olympio, né le 6 septembre 1902 à Kpando et assassiné le 13 janvier 1963 à Lomé, est un homme politique togolais, premier président de la République togolaise du 15 avril 1961 au 13 janvier 1963, date de son assassinat devant l'ambassade américaine de Lomé lors du coup d'État de 1963 fomenté par Gnassingbé Eyadema et inhumé au Bénin.

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