Tabaski : Ce geste de l’imam Ali Mohamed de la mosquée de l’Université de Lomé qui donne le coup d’envoi de la fête
La fête du sacrifice, d’immolation ou Tabaski est célébrée est un peu partout dans le monde. Au Togo, les fidèles musulmans ne sont pas restés en marge de cette célébration. Sur le terrain du campus universitaire de Lomé, la prière dite par le 3ème imam de la mosquée de l’Université de Lomé, El Hadj Ali Mohamed Ibrahim, a connu la participation de plusieurs étudiants mais aussi des fidèles venus hors des résidences universitaires.
Dans sa prêche, l’imam a tout d’abord loué Allah pour Sa miséricorde en ce sens qu’Il accorde la santé, la longévité…à Ses enfants.
« Il y a des gens avec qui nous étions ici l’année passée mais aujourd’hui ils ne sont plus là. Allah nous a permis de venir prier, Il nous a permis d’acheter les animaux, louons-Le pour tous Ses bienfaits. Allah même a dit si commençons par dénombrer tous les bienfaits nous ne pouvons pas car ils sont innombrables », a déclaré l’imam.
Il a ensuite demandé aux fidèles de partager ce que Dieu leur a accordé comme moyens, d’assister les pauvres, les veuves et les orphelins.
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Après la prière, l’imam Ali a immolé un mouton donnant ainsi le coup d’envoi de la fête. Ce n’est qu’après les fidèles retournés chez eux pourront également reproduire le même geste.
Pour Souley Ayatollah, un fidèle musulman, étudiant au campus de Lomé, « cette fête représente l’acte ultime de sacrifice pour Dieu et donc tous les musulmans font cela pour se rappeler de l’acte qui est vraiment un acte symbolique qui représente beaucoup pour nous ».
Pour Abou, cette fête est une fête de foi, un héritage du grand prophète Ibrahim (Abraham). Dieu l’a testé sur sa foi, Abraham a cherché d’enfant, un héritier durant des années. Et Dieu après lui avoir donné un enfant, Il lui a demandé de sacrifier cet enfant. Malgré qu’il aime cet enfant, Abraham a accepté de se soumettre. « En reconnaissance de ce geste tout musulman, celui qui a les moyens achète une bête (mouton, chameau, bœuf, chèvre) selon sa capacité et immole. Après l’immolation, il faut partager la viande en trois parties et distribuer aux : pauvres, amis, familles ».
Cette fête connue sous le nom de Tabaski en Afrique de l’ouest est dérivée de Tobaski (fête religieuse sérère) revu à la sauce wolof. En arabe, Aïd al-Adhá ou Aïd el-Kebir (fête du sacrifice ou grande fête). Chez les berbères, il devient Tafaska. En Turquie, Kurban Bayramı; en Éthiopie, Arefa; en Iran Aïd qurban; en Inde, Bakrid.
Albert AGBEKO
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