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Togo : Les trois décrets qui donnent un coup d’accélérateur au processus électoral

Les Togolais en âge de voter sont appelés aux urnes le 20 Décembre prochain pour renouveler le siège des députés à l’Assemblée nationale. C’est dans ce cadre que le gouvernement réuni en conseil des ministres ce 20 septembre a pris un certain nombre de décret organisant ce scrutin.

Le premier décret maintien les anciennes circonscriptions en place. En clair, les 30 circonscriptions électorales sont maintenues. L’érection de nouvelles préfectures n’a pas eu d’incidence sur ce découpage.

« La création de nouvelles préfectures, qui n’obéit pas à des considérations politiques mais s’inscrit essentiellement dans un souci de déconcentration et la volonté de rapprocher l’administration et les services publics des citoyens, n’induit pas une instauration automatique de nouvelles circonscriptions électorales », lit-on dans le communiqué ayant sanctionné ce conseil des ministres.

Récemment le gouvernement togolais a crée 4 nouvelles préfectures. Il s’agit des préfectures de Kpendjal-Ouest, Oti-Sud, Mô et Agoè-Nyivé.

Le second décret adopté par le conseil porte sur la répartition des sièges des députés à l’Assemblée nationale qui elle aussi est inchangée. Tout comme l’actuelle Assemblée nationale, le futur parlement comptera 91 sièges.

Toujours concernant le processus électoral en cours un troisième décret a été adopté. Il fixe la période de recensement électoral du 1er au 25 octobre 2018.

Notons dans le cadre du recensement électoral, le territoire national est découpé en deux (2) zones. Le recensement dans la zone 1 se déroulera du 1er au 08 octobre 2018, celui de la zone 2 du 17 au 25 octobre 2018. Les centres de recensement seront ouverts tous les jours de 07 heures à 16 heures.

Le découpage électoral fait partie des revendications de l’opposition qui exige un découpage tenant compte de la pondération entre la population et la superficie. Si au nord, il faut 25 000 voix pour un député, dans la partie méridionale du pays, il faut trois fois ce chiffre pour élire un député. Conséquence lors des précédentes législatures, l’opposition qui dépasse sensiblement le pouvoir en termes de voix pour un tiers environ des sièges raflé par le parti au pouvoir. Pour l’opposition, il faut corriger cette injustice. Mais tout semble dire que le gouvernement ne veut pas concéder à nouveau redécoupage électoral.

                                                     Po/03/09/18

                                                 Francine DZIDULA

                                           E-mail : togoscoop@gmail.com

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