Navire Everest 1 : Depuis 3 mois 8 marins togolais en détresse à Dakar

 

Un navire battant pavillon togolais encore en difficulté. Il s’agit du navire Everest 1 IMO 7221469 de triste renommée, pavillon togolais N°098 L. Ce navire, en fin d’année 2022, a défrayé la chronique parce qu’il a été bloqué au Port de Conakry avec 10 marins togolais à bord.

Cette fois-ci, c’est à Dakar que ce navire se signale. Il a été bloqué depuis janvier 2023 à Dakar par le Syndicat des gens de mer du Sénégal et les Représentants de l’ITF sur interpellation du Syndicat des gens de mer professionnel du Togo (SGMP-Togo). Raison : non-paiement des salaires de plusieurs mois aux marins.

« Nous ne faisons plus confiance aux armateurs togolais ni aux autorités maritimes du Togo. Alors, nous avons demandé à nos confrères à Dakar de bloquer le navire Everest 1, ce qui fut fait », a confié Modeste Awokou, le SG du SGMP-Togo.

« Certains marins dont le contrat est terminé devrait rentrer, mais l’armateur Mawuko Amegandje, leur a demandé de prolonger leur contrat sans aucun écrit : ni congé ni paiement des salaires des mois écoulés », relate notre interlocuteur.

Contacté par la Rédaction de Togo Scoop Info, le directeur de la Direction des affaires maritimes (DAM), Hubert Bakaï, avoue n’est pas informé par la situation.

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« C’est vous qui m’apprenez la nouvelle. Je n’ai plus de contact avec l’armateur. Entre-temps, je me suis plains d’un cas et j’ai demandé qu’il vienne pour qu’on en discute mais il n’est pas venu. Et depuis, je n’ai plus de ses nouvelles », déclaré le directeur de DAM précisant que lorsqu’il y a une urgence, « ils sont censés nous informer ».

Pour M. Bakai, ils sont touchés par ces situations. Et ils essaient de les résoudre mais il revient à l’armateur de les régler en priorité.

« Quand on est saisi on intervient. Il y a un cas, le ministre même était intervenu pour que le marin qui était malade, hospitalisé, soit libéré lorsqu’on a été officiellement saisi », conclut-il.

Nos tentatives pour joindre l’armateur sont demeurées infructueuses.

A noter qu’à Conakry, ils étaient 10 maris bloqués et que 2 ont regagné le pays par leur propre moyen.

Francine DZIDULA

Image: Illustration

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